Gestion durable de la biodiversité : 26 pays d’Afrique francophone en formation à Abidjan

Les participants seront mieux instruits sur le nouveau cadre mondial de la biodiversité. (Franck YEO)
Les participants seront mieux instruits sur le nouveau cadre mondial de la biodiversité. (Franck YEO)
Les participants seront mieux instruits sur le nouveau cadre mondial de la biodiversité. (Franck YEO)

Gestion durable de la biodiversité : 26 pays d’Afrique francophone en formation à Abidjan

Le 30/05/23 à 14:08
modifié 30/05/23 à 14:08
L’Institut de la francophonie pour le développement durable (Ifdd), en collaboration avec le ministère de l’Environnement et du Développement durable, organise du mardi 30 mai au jeudi 1er juin 2023, à Abidjan, à l’intention de 26 pays d’Afrique francophone, un atelier régional sur le support de la méthodologie pour l’intégration du cadre mondial sur la biodiversité dans le processus national inclusif et multi-acteurs.

Cet atelier fait suite à la 15e Conférence des parties (Cop15) à la convention sur la diversité biologique tenue en décembre 2022, à Montréal au Canada, où le monde entier s’est engagé à préserver 30% de sa biodiversité à l’horizon 2030. Et surtout de relever le défi de la mobilisation des financements pour une gestion durable de la biodiversité.

Aussi, un cadre mondial de la biodiversité appelé « Cadre de Kunming-Montréal pour la biodiversité », a-t-il été adopté.

La rencontre d’Abidjan vise donc à décrypter et permettre l’appropriation du nouveau cadre mondial sur la biodiversité ainsi que le cadre de suivi ; permettre aux participants de s’approprier les outils et les techniques pertinentes pour la mise en œuvre des engagements nationaux ; partager les expériences des pays et de mettre en place un dossier de partage de documents et d’information à travers l’encouragement des experts à partager les outils et documents.

Le directeur de cabinet, Parfait Kouadio, représentant le ministre de l’Environnement et du Développement durable, Jean-Luc Assi, s’est dit heureux de voir se tenir à Abidjan cet atelier régional.

Il a, au nom du gouvernement ivoirien, exprimé sa gratitude aux participants. « Votre présence témoigne de l’intérêt que chacun de vous accorde à la gestion durable de la biodiversité », a déclaré Parfait Kouadio.

Il a également salué la présence des points focaux de la convention sur la diversité biologique des pays francophones d’Afrique, qui ont accepté le déplacement d’Abidjan afin de bénéficier de cette formation, mais également de partager leurs connaissances et expériences.

« Cette formation permettra aux points focaux nationaux de biodiversité ainsi qu’aux acteurs impliqués dans le processus de mise à jour des stratégies et plans d’actions nationaux d’avoir une meilleure compréhension de ce nouveau cadre mondial. Et ce, par le décryptage et l’appropriation de son contenu, et des outils pertinents pour la mise en œuvre des engagements nationaux », a expliqué le représentant du ministre Jean-Luc Assi.

Il a remercié l’Ifdd qui, de par son soutien constant, permettra aux Etats d’acquérir des connaissances et des outils pouvant leur faciliter la mise en œuvre et de suivi de leurs engagements ainsi que l’élaboration de leurs plans nationaux en faveur de la biodiversité.

Issa Bado, spécialiste de programme à l’Ifdd, a rappelé que les pays ont adopté une ambition de préservation de la biodiversité. Donc l’objectif, dit-il, est d’amener les acteurs francophones à s’approprier cet engagement, à penser aux actions qu’ils doivent développer au niveau national.

« Aujourd’hui, 26 pays, sous le leadership de la Côte d’Ivoire, des structures de la Francophonie qui ont bien voulu travailler sur les étapes pour pouvoir non seulement intégrer ces engagements internationaux au niveau national en développant des programmes d’actions concrètes », dit-il.

La méthodologie vise à revoir ensemble des engagements qui ont été pris par les pays à l’international, les informations pour réussir un processus national qui prend en compte les acteurs des administrations publiques, le secteur privé, la société civile de sorte que chaque pays puisse réaliser chaque cible identifiée au niveau international pour préserver 30% des terres, 30% des eaux, utiliser durablement la biodiversité.

Dr Jurgis Sapijanskas, du secrétariat du Fonds pour l’environnement mondial (Fem), a indiqué que le rôle de sa structure est de soutenir financièrement les pays à mettre œuvre les objectifs assignés pour 2030.

Selon lui, tous les pays francophones éligibles ont bénéficié de ce soutien.


Le 30/05/23 à 14:08
modifié 30/05/23 à 14:08