Can 2023 : François Amichia et Idriss Diallo rendent hommage au Président Alassane Ouattara

Le président Amichia, au milieu, Moumouni Sylla, directeur exécutif, à droite et Yacine Idriss Diallo, vice-président du Cocan 2023, le trio magique qui a livré la Can jamais réalisée. (Ph: Dr)
Le président Amichia, au milieu, Moumouni Sylla, directeur exécutif, à droite et Yacine Idriss Diallo, vice-président du Cocan 2023, le trio magique qui a livré la Can jamais réalisée. (Ph: Dr)
Le président Amichia, au milieu, Moumouni Sylla, directeur exécutif, à droite et Yacine Idriss Diallo, vice-président du Cocan 2023, le trio magique qui a livré la Can jamais réalisée. (Ph: Dr)

Can 2023 : François Amichia et Idriss Diallo rendent hommage au Président Alassane Ouattara

Le 18/04/24 à 14:22
modifié 18/04/24 à 14:37
Le trophée de la Can remporté par les Éléphants a marqué une halte, mardi, au siège du Cocan au quartier résidentiel de Marcory. L’occasion était belle pour le trio magique de l’organisation, François Amichia, Idriss Diallo et Moumouni Sylla de se féliciter pour le travail abattu et de rendre un vibrant hommage au Président Alassane Ouattara.

« On peut fêter la victoire, on peut célébrer la parfaite organisation, mais ce dont on parlera pendant longtemps, c’est cette unité, cette cohésion, cette Côte d’Ivoire rassemblée qui a poussé son équipe à la victoire. Il n’y a que Dieu qui peut réaliser cela. Cependant, avant tout, il faut saluer la vision du Chef de l’État, Alassane Ouattara, qui, arrivé à la tête du pays en 2011 dans les conditions que l’on sait, a accepté que l’équipe dirigeante de la Fédération ivoirienne de football (Fif) d’alors dépose une demande de candidature auprès de la Confédération africaine de football (Caf), en vue de l’organisation de la Can. Il fallait avoir confiance aux responsables du football ivoirien pour prendre une telle décision », a fait remarquer Albert François Amichia, président du Cocan 2023, reconnaissant au Chef de l’État pour le choix porté sur sa personne pour conduire cette organisation.

La fête fut belle au siège du comité d'organisation. (Ph: Dr)
La fête fut belle au siège du comité d'organisation. (Ph: Dr)



C’est avec beaucoup de fierté que le personnel a contemplé le bel objet d’art de la Caf. Cette cérémonie de présentation de la coupe a aussi été l’occasion pour les uns et les autres de raconter des anecdotes. Le moins que l’on puisse dire est que l’organisation de la Can qui s’est déroulée en Côte d’Ivoire n’a pas été un long fleuve tranquille.

« D’autres comités d’organisation n’ont pas eu notre chance. Ils ont organisé cette compétition africaine et ils ont vu la coupe partir sous d’autres cieux (...). La Fif a remporté la coupe et le bonheur va réagir sur le Cocan. Lorsque nous avons vécu l’évènement malheureux de 4-0 contre la Guinée équatoriale, deux jours après, Idriss Diallo est venu dans mon bureau pour une séance de travail. Après, je lui ai demandé comment il entrevoyait la situation. Il m’a rassuré en disant qu’on va se qualifier. Et le président de la Fif est allé plus loin en me répétant que non seulement, la Côte d’Ivoire allait se qualifier, mais en plus nous allons remporter la Can. À ce moment, le Maroc n’a pas encore gagné son match à San Pedro. Il est arrivé avant le match contre le Sénégal et était assis à la même place. Je lui ai demandé l’issue de ce match. Le patron du foot ivoirien m’a dit qu’on va mettre les joueurs qui ont de l’expérience pour jouer cette rencontre et on va la gagner. Le match suivant, c’est moi qui l’ai appelé, afin qu’il vienne à la même heure (18h) s’asseoir à la même place. C’était comme cela avant tout le reste des matchs et les choses se sont passées telles qu’il les a décrites... il était animé d’une foi inébranlable », a révélé Moumouni Sylla, directeur exécutif, la cheville ouvrière du Cocan.

Pourtant, la collaboration au départ entre les deux hommes de mission n’a pas été facile. Il y a eu beaucoup de choses qui ont été dites dans la ville et sur les réseaux sociaux...

« Mais au final, j’ai retrouvé un aîné auprès de qui j’ai beaucoup appris. Merci Idriss Diallo », a confié le magistrat. Qui a géré le comité d’organisation, depuis l’arrivée du président Amichia. Des propos confirmés par le président de la Fif.

« En effet, lorsque, élu président de la Fif, je devais intégrer le Cocan, c’était compliqué. Mais le président Amichia, qui est une personnalité mesurée et qui sait se mettre au-dessus du lot, a tout facilité... », a souligné Idriss Diallo qui a tenu à saluer l’humilité déconcertante du maire de Treichville.

« J’avoue qu’il y a eu des moments où j’avais du mal à me retenir face à certaines situations, mais l’ex-ministre avait toujours une manière de nous apaiser. Au même titre que j’arrivais à calmer la fougue de mon jeune frère Moumouni, quand ce dernier était très remonté, c’est comme ça que le grand frère, à mon tour, savait me prendre. Nous avons vécu plusieurs situations difficiles, mais le président du Cocan plus que nous. Je lui ai même suggéré d’écrire un livre », a confié Idriss Diallo, qui a demandé aux plus jeunes de copier le modèle du maire, qui a réussi à se sauver des eaux, grâce à sa grande sagesse.

En somme, les 3 acteurs clés de l’organisation de l’événement réunis pour fêter autour du trophée ont vidé leur sac devant la presse nationale et le personnel présents.

En définitive, on a assisté à une cérémonie sympathique, la dernière au siège du Cocan où on ne voit plus que quelques membres des ressources humaines, à savoir le président et quelques collaborateurs, sans oublier la Daf et la régie qui gèrent les affaires courantes.



Le 18/04/24 à 14:22
modifié 18/04/24 à 14:37