À l’occasion de la Journée internationale de la Francophonie (Jif), s’est tenue la 5e édition des journées du cinéma francophone le 27 mars 2024, au siège de l’institution à Abidjan-Cocody. L’objectif de cette activité était de faire la promotion du cinéma francophone et de sa diversité de production.

Une idée qui cadre bien avec la thématique du sommet : « Créer, innover et entreprendre en français et en Côte d'Ivoire », a rappelé N’Guessan Bernise, secrétaire générale de la Commission nationale de la Francophonie (Cnf). Elle a indiqué que dans le cinéma, il existe un ensemble de métiers qui sont liés.

Qualifiant ce secteur d’émergent, elle a soutenu que le cinéma francophone célèbre la diversité culturelle et linguistique. Aussi, ces journées dédiées offrent une plateforme pour honorer les grands noms du cinéma francophone tout en mettant en avant les talents émergents.

Pour N’Guessan Bernise, la Côte d’Ivoire regorge de jeunes talentueux qui font autant de productions qui doivent être mises en avant. Sans oublier l’esprit de solidarité et de partenariat mis en avant à travers la langue.

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« Nous avons nos différentes personnalités et donc nous avons les cultures qui sont tout à fait diverses, mais qui peuvent aussi se mélanger au sein du cinéma francophone », a soutenu Carole Van Eyll, ambassadeur de la Belgique en Côte d’Ivoire. Elle a révélé que le cinéma belge est très libre. Les films belges ont par ailleurs été plusieurs fois sélectionnés pour le Festival de Cannes. « Ces hommes du 7e art ont gagné plusieurs prix et plusieurs palmes d'or », a-t-elle déclaré.

Marie-Hélène Sultan, représentante du Bureau Québec en Côte d’Ivoire, a pour sa part révélé que le gouvernement du Québec a intégré la culture en tant que troisième pilier de sa stratégie territoriale pour l’Afrique, lancée en décembre 2021. Elle a affirmé que les Jcf représentent un véritable tremplin pour renforcer les liens entre les partenaires africains et québécois.

Soulignons qu’à cette journée, de nombreux étudiants ivoiriens ont pris part à des masters class sur le « dialogue dans le cinéma » et les « codes du cinéma ivoirien ». Au programme, sept (7) films ont été projetés, dont « Belgique, une histoire de Cannes », « Tambour Battant » (un film suisse) et « Mes réseaux sociaux et moi » (un film canadien).

Eddie Hermine, étudiante en première année de publicité-marketing à l’Istc-polytechnique, a apprécié les films tels que L’audience d'Emilie B. Guerette et Peggy N’Kunga.

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