Performance de la BIDC en 2023 : La gratitude de l'institution à la Côte d’Ivoire

Le ministre Nialé Kaba reconnaissant envers ses pairs, ministres qui honorent la Côte d’Ivoire de leur présence effective. (Ph: Dr)
Le ministre Nialé Kaba reconnaissant envers ses pairs, ministres qui honorent la Côte d’Ivoire de leur présence effective. (Ph: Dr)
Le ministre Nialé Kaba reconnaissant envers ses pairs, ministres qui honorent la Côte d’Ivoire de leur présence effective. (Ph: Dr)

Performance de la BIDC en 2023 : La gratitude de l'institution à la Côte d’Ivoire

Le 22/03/24 à 10:10
modifié 22/03/24 à 10:10
Le ministre de l’Économie, du Plan et du Développement, Nialé Kaba, a été à la tête du conseil des gouverneurs de la Banque d'investissement et de développement de la Cedeao (Bidc), au cours de l’exercice 2023. Lors des travaux de la 22e session ordinaire dudit conseil le jeudi 21 mars 2024, à Abidjan, la Banque a exprimé sa gratitude à la représentante de la Côte d’Ivoire.

« Mes profonds remerciements et ma reconnaissance à notre présidente sortante, Nialé Kaba. Votre leadership a été une source d'inspiration et de conseils pour nous tous. Le dévouement, l'orientation stratégique et les conseils avisés que vous avez prodigués, ont non seulement permis à la Banque de traverser des périodes difficiles, mais ont également jeté les bases de la croissance et du développement durables », s’est réjoui le président de la Banque, Dr George Donkor.

Il a ajouté également que le mandat de la ministre ivoirienne a été marqué par des « réalisations importantes ». Des réalisations pour lesquelles l’institution est « immensément reconnaissante » à la Côte d’Ivoire. Pour lui, le parcours a été jalonné de défis et de victoires. L’entité a réussi à faire face à des incertitudes économiques, à des tensions géopolitiques.

« Malgré tout, la détermination inébranlable du Conseil d'administration et ses orientations stratégiques ont permis à la Banque de rester résiliente et de continuer à prospérer et à contribuer au développement économique et à l'intégration de la région de la Cedeao », souligne Dr George Donkor. Il s’est aussi félicité des réformes élaborées en 2023 dont les principales décisions stratégiques sont à l’œuvre.

Un Ivoirien nommé vice-président

Dans l’application de ces décisions, Dr Mory Somahorou, de nationalité ivoirienne, a été désigné vice-président chargé des risques et du contrôle (VPR). Ce dernier a pris ses fonctions le 1er mars 2024. Dans le même ordre d'idées, le Conseil d'administration a nommé le Malien Moctar Coulibaly, en qualité de Secrétaire général. Il a pris service depuis le 2 janvier 2024.

Le président de la Banque a, par ailleurs, fait savoir que l’institution travaille avec certains États membres, à savoir la Côte d'Ivoire et le Nigeria, pour ouvrir les bureaux régionaux afin de mieux répondre aux besoins des clients.

George Donkor n’a pas manqué d’annoncer l’organisation du premier Forum d'investissement de la Cedeao du 4 au 5 avril 2024, à Lomé, au Togo, dans le seul but de fournir une plateforme aux partenaires au développement, à la communauté internationale et aux autres parties prenantes pour discuter et examiner les opportunités d'investissement dans les secteurs clés de la région de la Cedeao.

« Nous sommes fermement convaincus que ce forum permettra non seulement d'accroître la visibilité de notre marque, mais aussi d'accélérer le redressement économique de notre région », assure-t-il.

La Gambie remplace la Côte d’Ivoire à la tête du Conseil des gouverneurs

A l’issue des travaux, le ministre des Finances et des Affaires économiques de la Gambie, Seedy Keita, a été élu président du Conseil des gouverneurs pour l’année 2024. Il remplace à ce titre l’Ivoirienne Nialé Kaba, en fin de mandat.

Tout en félicitant son successeur pour sa brillante élection, Nialé Kaba a dit sa joie quant aux résultats enregistrés au cours de sa mandature. La Banque a assuré ses engagements financiers. Mais au-delà, la Banque a été à la hauteur dans le financement des plans de développement, en particulier, les projets structurants.

« La hausse des décaissements dans les secteurs stratégiques et le financement des projets transfrontaliers témoignent de l’orientation stratégique de la Banque en faveur de la promotion de l'intégration dans la région », a-t-elle mentionné.

Niaké Kaba a toutefois déploré le nouveau positionnement de certains pays tels que le Mali, du Burkina-Faso et le Niger envers l’Union. Selon elle, ce nouveau positionnement « a des effets notables sur la BIDC ». Elle croit tout de même en une réponse commune à cette situation pour l’intérêt supérieur de la communauté.


Le 22/03/24 à 10:10
modifié 22/03/24 à 10:10