Proche-Orient : Netanyahu droit dans ses bottes face à la "pression internationale"

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Proche-Orient : Netanyahu droit dans ses bottes face à la "pression internationale"

Le 18/03/24 à 00:50
modifié 18/03/24 à 00:50
Alors que les Occidentaux pariaient sur une trêve à l’occasion du Ramadan - qui serait le départ d’un processus politique - le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, brandit une fin de non recevoir à l’appel de ses alliés. Mieux, il réitère sa détermination à aller jusqu’au bout.

« Aucune pression internationale ne nous empêchera d'atteindre tous les objectifs de notre guerre...nous agirons à Rafah, cela prendra quelques semaines, mais cela aura lieu », a-t-il déclaré le 17 mars 2024, au début de la réunion de son gouvernement, selon un communiqué envoyé notamment à Rfi par ses services.

Cette sortie de Benjamin Netanyahu est d’autant plus agaçant pour les Occidentaux que leurs appels à une cessation des hostilités sont tombés jusque-là dans des oreilles de sourd. Ce, au point que la Maison Blanche ne cache plus son souhait de le voir quitter le pouvoir.

Finalement, la pression est plus forte sur les chancelleries occidentales que sur le Chef de l’État hébreu. Et les internautes contribuent à accentuer cette pression sur les Occidentaux visiblement impuissants devant le conflit qui a déjà fait plusieurs dizaines de milliers de morts et déplacé la population de l’enclave palestinienne vers la frontière égyptienne.

Sur sa page X (Twitter), Geopolitics_fr (Geo_politicsfr) dénonce justement cette impuissance occidentale. « Il a parfaitement compris qu'il n'y a rien en face que des déclarations de dirigeants cherchant à se préserver d'accusations de possible génocide mais qui n'ont strictement rien à faire des Palestiniens. Plus de 5 mois que Netanyahu massacre en toute impunité. Qui l'arrêtera ? », peut-on lire.

Zoheir Rouis (@Rouis) d’enfoncer le clou : « Dit autrement, ce criminel de guerre fait un doigt d'honneur à la communauté internationale, à l'opinion mondiale et à la Cpi et Cij, confiant dans l'impunité que lui assurent de manière inconditionnelle les États occidentaux qui continuent à lui fournir des armes et le couvrir ».

Yanis Kourabi (@YYanis_Kourabi) partage cette analyse. À ce propos, il ecrit : « C’est exactement ça. Malgré cela, de nombreux pays dans le monde continuent à condamner la politique israélienne à Gaza, mais aucune sanction n’est prise à l’encontre de ce gouvernement. Très paradoxal quand même ».

Pour sa part, Zack (@zack50679101) cite nommément les alliés qu’il accuse de faire durer la guerre. « Les Etats-Unis sont à la base de son arrogance et de celle de plusieurs dictateurs qui sont sous leur coupe », assène-t-il.

Les soutiens de Benjamin Netanyahu ne sont pas loin. Il saluent sa détermination. Na (@Nanignons) en fait partie. « Le hamas a provoqué bibi, ils vont le goûter jusqu'à ce qu'ils comprennent qu'on ne touche plus à un juif impunément. Le hamas sera détruit et la population gazaouis vivra en paix. Bravo Tsahal ! », commente-t-il.


Le 18/03/24 à 00:50
modifié 18/03/24 à 00:50