Jif 2024 : Des femmes forces de l’ordre partagent leurs expériences avec les filles du lycée Mamie Faitai de Bingerville

les jeunes filles du lycée Mamie Faitai de Bingerville ont été gratifiées par l'expérience des femmes du corps. (DR)
les jeunes filles du lycée Mamie Faitai de Bingerville ont été gratifiées par l'expérience des femmes du corps. (DR)
les jeunes filles du lycée Mamie Faitai de Bingerville ont été gratifiées par l'expérience des femmes du corps. (DR)

Jif 2024 : Des femmes forces de l’ordre partagent leurs expériences avec les filles du lycée Mamie Faitai de Bingerville

Le capitaine Kpidi Hortense, coordinatrice du bureau genre de la Direction générale de la police nationale, le lieutenant Kouma Cynthia Mélissa de l’Etat-Major des armées et l’ingénieure mécanicienne Koné Emilienne ont partagé leurs expériences avec les jeunes filles du lycée Mamie Faitai de Bingerville sur du thème : « L’égalité entre hommes et femmes : l’expérience des femmes au sein des forces de sécurité et de défense »

Ce panel organisé par Amnesty international section Côte d’Ivoire s’est tenu le vendredi 8 mars 2024 au sein dudit établissement.

A cette occasion, Le lieutenant Kouma Cynthia Mélissa a fait savoir aux jeunes lycéennes qu’elles ont les aptitudes de réussir partout à condition qu’elles aient la volonté. A l’écouter, l’armée ne se limite pas qu’à la guerre. Il y a tous les corps de métier qui peuvent intéresser tout le monde. D’où son invitation aux jeunes de se tourner vers les Forces armées de Côte d’Ivoire (FACI). Le métier de l'armée, a-t-elle signifié, se concilie avec le statut de femmes et d'épouses.

Le directeur exécutif d’Amnesty Côte d’Ivoire remettant un kit à une lycéenne. (DR)
Le directeur exécutif d’Amnesty Côte d’Ivoire remettant un kit à une lycéenne. (DR)



La capitaine de police, Kpidi Hortense a expliqué qu’elle a évolué en surmontant les difficultés grâce à sa foi et sa confiance en elle. Elle leur a conseillé d’être prudentes pour ne pas tomber dans les pièges des violeurs « Rien n’est facile, mais il faut se dire que si les autres réussissent, cela est également possible pour toi », a-t-elle affirmé, avant d’ajouter « dites-vous que les femmes sont les meilleures ».

Quant à Emilienne Koné, l’ingénieure mécanicienne, elle a soutenu que son rêve a toujours été de créer un garage 100% féminin en Côte d’Ivoire. Elle a dit que ce métier présenté comme réservé aux hommes peut aisément se faire par les femmes. A cet égard, elle a mentionné qu’il y a des équipements nouveaux qui facilitent la tâche.

Par ailleurs, le directeur exécutif d’Amnesty Côte d’Ivoire Koukou Delmas a affirmé que cette journée est sacrée. Il a indiqué que des années en arrière, des institutions comme l'École militaire préparatoire technique (EMPT) n'étaient pas ouvertes aux femmes. Il a invité les jeunes filles à une prise de conscience réelle des enjeux de cette journée au lieu de se limiter aux folklores et à l’aspect festif.

DANIELLE SERI (stagiaire)