L'équipe de l'Asi d'Abengourou. (Ph: Dr)
Sportivement : Sabordage
Une note noire dans la marche du football. Au sortir d’une Coupe d’Afrique des nations (Can 2023) rose, où les Ivoiriens ont été rendus fiers par leurs Pachydermes, l’Asi d’Abengourou nous a ramenés à notre triste réalité.
Plusieurs mois de salaire et de primes impayés aux joueurs et à leurs encadreurs techniques. Même si les choses sont rentrées dans l’ordre, cette situation sonne comme un sabordage de la politique fédérale en place depuis 2022.
Yacine Idriss Diallo (Yid) avait fait la promesse de professionnaliser le football local et le repositionner sur le plan international. Il vient de cocher une case importante en gagnant la Can 2023. Reste le chantier de la professionnalisation.
Autant le président Idriss Diallo met les clubs au cœur de son programme, autant les joueurs y ont largement leur place.
Au sortir d’un séminaire, les 24 et 25 août 2022, sur l’organisation administrative et financière des clubs de la Ligue 1, D2, D3 et de la Ligue de football féminine, au Plateau, la Fif avait pris une importante décision en faveur des joueurs.
Désormais, dans le championnat national de Ligue 1 de Côte d’Ivoire, le footballeur devra percevoir, au bas mot, un salaire de 160 mille FCfa. Pour cela, il a été demandé 20 joueurs au moins par équipe.
Pour permettre aux clubs de mieux s’organiser et faire face au nouveau défi, Idriss Diallo a réparti la subvention de 100 millions de FCfa qu’il a promis aux clubs sur 10 mois. A raison de 10 millions de FCfa par mois. L’avantage avec cette façon de faire était qu’elle obligerait le club, à la fin du mois, à payer systématiquement le salaire des joueurs et celui des encadreurs techniques.
On avait pensé qu’avec cette trouvaille, YID déjouait les plans de certains dirigeants de club qui gardaient par devers eux ces moyens additionnels octroyés par la faîtière, au détriment de l’équipe. Que nenni.
Du coup, tous ceux qui pensaient que le footballeur local, au bout de quelques mois, allait pouvoir se prendre une baraque et y vivre avec sa petite famille, soigner et scolariser ses enfants... sont confus.
Le hic, c’est que le club de l’Indenié, très proche du président de la Fif, est coutumier du fait. Presque chaque saison, l’Asi rend la même copie entachée de salaire et primes impayés.
Il est clair que si elle ne résout pas entièrement le problème, cette décision de la Fif marque le début de la professionnalisation du football ivoirien. Il faut seulement rester vigilant et chercher toujours à contrer les dirigeants véreux.
Yacine Idriss Diallo (Yid) avait fait la promesse de professionnaliser le football local et le repositionner sur le plan international. Il vient de cocher une case importante en gagnant la Can 2023. Reste le chantier de la professionnalisation.
Autant le président Idriss Diallo met les clubs au cœur de son programme, autant les joueurs y ont largement leur place.
Au sortir d’un séminaire, les 24 et 25 août 2022, sur l’organisation administrative et financière des clubs de la Ligue 1, D2, D3 et de la Ligue de football féminine, au Plateau, la Fif avait pris une importante décision en faveur des joueurs.
Désormais, dans le championnat national de Ligue 1 de Côte d’Ivoire, le footballeur devra percevoir, au bas mot, un salaire de 160 mille FCfa. Pour cela, il a été demandé 20 joueurs au moins par équipe.
Pour permettre aux clubs de mieux s’organiser et faire face au nouveau défi, Idriss Diallo a réparti la subvention de 100 millions de FCfa qu’il a promis aux clubs sur 10 mois. A raison de 10 millions de FCfa par mois. L’avantage avec cette façon de faire était qu’elle obligerait le club, à la fin du mois, à payer systématiquement le salaire des joueurs et celui des encadreurs techniques.
On avait pensé qu’avec cette trouvaille, YID déjouait les plans de certains dirigeants de club qui gardaient par devers eux ces moyens additionnels octroyés par la faîtière, au détriment de l’équipe. Que nenni.
Du coup, tous ceux qui pensaient que le footballeur local, au bout de quelques mois, allait pouvoir se prendre une baraque et y vivre avec sa petite famille, soigner et scolariser ses enfants... sont confus.
Le hic, c’est que le club de l’Indenié, très proche du président de la Fif, est coutumier du fait. Presque chaque saison, l’Asi rend la même copie entachée de salaire et primes impayés.
Il est clair que si elle ne résout pas entièrement le problème, cette décision de la Fif marque le début de la professionnalisation du football ivoirien. Il faut seulement rester vigilant et chercher toujours à contrer les dirigeants véreux.