Équipement routier : Des acteurs s’imprègnent du dispositif du LBTP

Le LBTP ouvre ses locaux aux visiteurs. (Dr)
Le LBTP ouvre ses locaux aux visiteurs. (Dr)
Le LBTP ouvre ses locaux aux visiteurs. (Dr)

Équipement routier : Des acteurs s’imprègnent du dispositif du LBTP

Le 28/02/24 à 21:59
modifié 28/02/24 à 21:59
Une délégation composée d’experts nationaux et internationaux, professionnels et étudiants en génie civil a visité, hier, les locaux du Laboratoire du bâtiment et des travaux publics (Lbtp) à Marcory. Ce, dans le cadre du séminaire international sur la performance des revêtements routiers qui a débuté le 26 février à Abidjan.

Un évènement organisé par le Comité national de la Côte d’Ivoire pour l’Association mondiale de la route et pour l’Association des gestionnaires et partenaires africains de la route (Cnci-route).

Selon le directeur général des infrastructures routières, Germain Kouakou, cette visite vise à s’enquérir de ce qui est fait au quotidien. Il s’agit, dit-il, « d’apprécier les équipements, afin de nous garantir la qualité des travaux réalisés ».

Germain Kouakou s’est félicité du laboratoire Lbtp qui est une référence sur le plan sous-régional.

Quant à Jonas Kardioula, directeur du département laboratoire au Lbtp, il s’est prononcé sur les performances de sa structure. « Grâce aux moyens que notre structure dispose, on a la possibilité de jouer sur la température pour pouvoir les adapter au mieux à nos réalités locales. Ces équipements vont nous permettre aussi de faire de la recherche », a-t-il souligné.

Kouassi Paulin, président du Cnci-route, a indiqué que le revêtement protège les matériaux sous-jacents de la route. « Si le revêtement présente des insuffisances, il est clair que sous l’effet du trafic routier, ce revêtement cèdera. Les couches en dessous qui sont généralement sensibles à l’eau ne pourront pas assurer leur fonction dans la conception de la chaussée », t-il affirmé.

Selon lui, les bétons bitumineux ne peuvent pas suffire pour assurer seuls toutes les charges. C’est pourquoi, conseille Paulin Kouassi, en fonction du trafic, le revêtement doit s’adapter.

La société Lbtp capitalise plus de 60 ans d’existence. Elle a plusieurs missions, à savoir la recherche et la règlementation, les études et les essais, le contrôle qualité des travaux et des installations, etc.


Le 28/02/24 à 21:59
modifié 28/02/24 à 21:59