Bébé Chimpanzé. (DR)
Trafic de bébés chimpanzés : interpellé à Grabo, un individu condamné à 2 mois de prison
Interpellé avec un bébé chimpanzé âgé entre deux et trois ans..., un présumé trafiquant d’animaux a été mis aux arrêts le samedi 17 février 2024 à Grabo au sud-ouest de la Côte d’Ivoire. Déféré à la section de Tribunal détachée de Tabou, puis placé sous mandat de dépôt, il a été condamné à 2 mois de prison avec sursis assortis d’une amende de 300.000 Fcfa.
Le bébé chimpanzé saisi a été remis à l’Ong Akatia sur instruction de la Direction de la Faune et des Ressources Cynégétiques, le dimanche 19 février 2023. L’organisation se chargera de le réhabiliter dans le sanctuaire des chimpanzés où le bébé pourra grandir parmi d’autres orphelins. Indiquons, par ailleurs, que cette arrestation a été menée au moment où le coupable s’apprêtait à commercialiser l’animal. Elle a été possible grâce à la collaboration entre l’Unité de lutte contre la Criminalité Transnationale Organisée (UCT), la Direction de la Police forestière et de l’Eau du Ministère des Eaux et Forêts (DPFE-MINEF) et EAGLE-Côte d’Ivoire.
Notons que cette arrestation est la deuxième opération d’arrestation de trafiquants de bébés chimpanzés en espace de 4 mois. En Côte d’Ivoire, le chimpanzé est inscrit à l’annexe1 de la loi ivoirienne n°94-442 du 16 août 1994 portant modification de la loi n°65-255 du 04 août 1965 relative à la protection de la faune et à l’exercice de la chasse. L’animal est intégralement protégé, donc le transport, la capture, la possession, la commercialisation d’un spécimen vivant ou mort est formellement interdite.
Notons que cette arrestation est la deuxième opération d’arrestation de trafiquants de bébés chimpanzés en espace de 4 mois. En Côte d’Ivoire, le chimpanzé est inscrit à l’annexe1 de la loi ivoirienne n°94-442 du 16 août 1994 portant modification de la loi n°65-255 du 04 août 1965 relative à la protection de la faune et à l’exercice de la chasse. L’animal est intégralement protégé, donc le transport, la capture, la possession, la commercialisation d’un spécimen vivant ou mort est formellement interdite.