Développement de la filière riz: 1470 tonnes d’engrais et 160 tonnes de semences remis aux acteurs de la filière dans le Goh

Remise officille des intrans et semences
Remise officille des intrans et semences
Remise officille des intrans et semences

Développement de la filière riz: 1470 tonnes d’engrais et 160 tonnes de semences remis aux acteurs de la filière dans le Goh

Le 16/02/24 à 21:43
modifié 16/02/24 à 21:43
3 524 producteurs de riz de la région du Goh vont bénéficier de 1 470 tonnes d’engrais et 160 tonnes de semences. L’initiative s’inscrit dans le cadre du Programme de production alimentaire d’urgence en Côte d’Ivoire (2Pau-CI) lancé le vendredi 16 février à Gagnoa, par le ministre d’État, ministre de l’Agriculture, du développement rural et des productions vivrières, Kobenan Kouassi Adjoumani. La cérémonie a enregistré la présence de la ministre de la Cohésion nationale, de la Solidarité et de la Lutte contre la pauvreté, Myss Belmonde Dogo.
Le 2Pau-CI vise à amortir l’impact des chocs exogènes et à renforcer la souveraineté alimentaire de la Côte d’Ivoire. Il devrait permettre de réduire la dépendance du pays des importations de céréales de base telles que le riz, le maïs et booster la production de manioc afin de promouvoir sa valorisation, face à la flambée des coûts du blé sur les marchés internationaux.
Le ministre d’État a affirmé que pour faire face aux perturbations de l’approvisionnement en intrants essentiels à la production agricole, la Banque africaine de développement (Bad) a proposé une initiative ambitieuse dénommée la Facilité africaine de production alimentaire d’urgence (Aefpf) aux États membres de l’Union africaine. Ce projet est mis en œuvre, à ce jour, dans 35 pays dont la Côte d’Ivoire.
La Côte d’Ivoire, souligne-t-il, a bénéficié d’un prêt d’un montant de 99,170 milliards de FCfa de la Bad pour la mise en œuvre du programme, et d’un appui du gouvernement japonais, à travers l’Agence japonaise de coopération internationale (Jica), à hauteur de 70 milliards de FCfa pour le financement du 2Pau-CI.
Kobenan Kouassi Adjoumani a soutenu que les experts de la Bad, de la JIica et du ministère en charge de l’Agriculture ont travaillé étroitement pour définir un plan d’urgence visant à juguler les effets de la crise russo-ukrainienne, mais aussi à booster la production nationale en matière de riz, de maïs et du manioc.
Le patron de l’agriculture ivoirienne a salué ce projet qu’il qualifie de salutaire pour le pays, de par sa contribution à la souveraineté alimentaire et à l’économie nationale.
« À travers le 2Pau-CI, nous envisageons de fournir aux producteurs à travers tout le pays, des intrants de qualité, notamment des semences et des engrais. 3 894 tonnes de semences hybrides de maïs pour une superficie de plus de 110 000 ha, 3894 tonnes de semences de riz pour couvrir plus de 88 000 ha, 73 000 hectares de manioc à mettre en place à partir de boutures à haut rendement. En plus, concernant les engrais, nous fournirons 61 930 tonnes de NPK et 39 353 tonnes d'urée », a annoncé Adjoumani.
A l’en croire, ces mesures concrètes permettront d'augmenter la production de maïs, de riz et de manioc, avec une production additionnelle estimée à 2 000 000 de tonnes de manioc, 546 987 tonnes de maïs et 796 323 tonnes de riz.
Toujours selon lui, c'est une réponse audacieuse à la couverture des besoins alimentaires et à la réduction de la cherté de la vie en Côte d’Ivoire. C’est aussi une forme d’élan pour catalyser le développement des productions durables comme celle du riz.
Le ministre d’Etat a, par ailleurs, rassuré que toutes les régions de la Côte d’Ivoire seront couvertes par l’opération de distribution jusqu’au 15 mars. Il a donc encouragé les producteurs à saisir cette opportunité pour contribuer à l'augmentation de l'offre de produits vivriers sur les marchés et garantir ainsi l'alimentation de la population. Il a également exhorté les producteurs à faire bon usage des intrants reçus.
La ministre de la Cohésion nationale, de la Solidarité et de la Lutte contre la pauvreté, Myss Belmonde Dogo, a salué cette initiative qui, pour elle, est un moyen de lutte contre la pauvreté. Elle a invité les bénéficiaires à être des acteurs agricoles performants, afin de permettre à Gagnoa de retrouver sa place de leader dans la culture du riz.
Quant à Saito Seiko, représentante de la JICA, elle a rassuré le gouvernement ivoirien du soutien du japon.
Elle s’est réjouie de l’appui de son pays qui contribuera à augmenter la productivité.
Le 16/02/24 à 21:43
modifié 16/02/24 à 21:43