Les cinq membres de la mutuelle devant le tribunal. (Ph: Dr)
Éducation nationale: Pour avoir fait cas de détournement, 5 enseignants membres de la mutuelle du personnel devant la justice
Cinq membres de la Mutuelle des personnels du ministère de l'Education nationale et de l'Enseignement technique de Côte d'Ivoire (Mupemenet-ci) se sont présentés devant le Tribunal de première instance d’Abidjan Plateau, le 5 janvier 2024. Ils y étaient pour répondre des actes de dénonciation calomnieuse, de diffusion de secret professionnel et profération de propos injurieux via des canaux d’information.
Il s’agit d’Alloba N.A, ex-membre du conseil d'administration ; de Niamien Y.S ; Gahi D.G ; Yacouba T. et de Kouamé J.L.B, tous les quatre derniers noms sont membres de la mutuelle et des enseignants.
Les faits. Le mercredi 22 juin 2022, Alloba N.A, l'ex-deuxième vice-président, suspendu de ses fonctions le vendredi 29 juillet 2022, anima une conférence de presse pour dénoncer des actes de détournement qui, à l’en croire, ont été commis par Boko Brou Sylvestre Michaël, président de la Mupemenet-ci. Lesquels détournements qu’il a estimés sur deux montants, l'un de « 66 millions de FCfa et l'autre de 17 millions de FCfa ».
Des propos qui ont été relayés via Facebook et YouTube par l'ex-deuxième vice-président et les quatre autres membres de la Mupemenet-ci.
L’équipe dirigeante de la Mupemenet-ci conduite par Boko Brou Sylvestre Michaël, représentée à l’audience par leur avocat reproche à leur ex-camarade Alloba N.A qui séjourne depuis le 21 juin 2023 au Pôle pénitentiaire d’Abidjan, de les avoir traités ouvertement de « voleurs » sans décision de justice. Puis d’avoir par cet acte violé la clause de confidentialité de la mutualité dont il avait connaissance. Une situation qui, selon leur avocat, a incité le retrait de 3000 membres de la plus grande mutuelle de l’éducation nationale.
Concernant les autres membres, ils leur reprochent d’avoir repris ses informations et de les avoir aussi diffusées sans au préalable vérifier les affirmations de Alloba N.A auprès d’eux (équipe dirigeante de la Mupemenet-ci).
Pour sa part, Alloba N.A a déclaré à la barre qu’il possède des preuves desdits détournements. Par ailleurs, il a reconnu avoir connaissance d’une clause de confidentialité qu’il dit n’avoir pas signée.
Ces Co-prévenus, notamment des membres de la mutuelle se sont défendus en déclarant avoir fait ces publications dans le but de prendre part à la vie de leur mutuelle qui est pour eux un droit.
Le président du Tribunal a renvoyé l’audience au 19 janvier 2024, à la demande du ministère public avant de rendre sa décision.
Danielle SERI (stagiaire)
Les faits. Le mercredi 22 juin 2022, Alloba N.A, l'ex-deuxième vice-président, suspendu de ses fonctions le vendredi 29 juillet 2022, anima une conférence de presse pour dénoncer des actes de détournement qui, à l’en croire, ont été commis par Boko Brou Sylvestre Michaël, président de la Mupemenet-ci. Lesquels détournements qu’il a estimés sur deux montants, l'un de « 66 millions de FCfa et l'autre de 17 millions de FCfa ».
Des propos qui ont été relayés via Facebook et YouTube par l'ex-deuxième vice-président et les quatre autres membres de la Mupemenet-ci.
L’équipe dirigeante de la Mupemenet-ci conduite par Boko Brou Sylvestre Michaël, représentée à l’audience par leur avocat reproche à leur ex-camarade Alloba N.A qui séjourne depuis le 21 juin 2023 au Pôle pénitentiaire d’Abidjan, de les avoir traités ouvertement de « voleurs » sans décision de justice. Puis d’avoir par cet acte violé la clause de confidentialité de la mutualité dont il avait connaissance. Une situation qui, selon leur avocat, a incité le retrait de 3000 membres de la plus grande mutuelle de l’éducation nationale.
Concernant les autres membres, ils leur reprochent d’avoir repris ses informations et de les avoir aussi diffusées sans au préalable vérifier les affirmations de Alloba N.A auprès d’eux (équipe dirigeante de la Mupemenet-ci).
Pour sa part, Alloba N.A a déclaré à la barre qu’il possède des preuves desdits détournements. Par ailleurs, il a reconnu avoir connaissance d’une clause de confidentialité qu’il dit n’avoir pas signée.
Ces Co-prévenus, notamment des membres de la mutuelle se sont défendus en déclarant avoir fait ces publications dans le but de prendre part à la vie de leur mutuelle qui est pour eux un droit.
Le président du Tribunal a renvoyé l’audience au 19 janvier 2024, à la demande du ministère public avant de rendre sa décision.
Danielle SERI (stagiaire)