S’imprégner des conditions de vie des enfants de l’Ong Cavoequiva afin d’intensifier ses actions. C'est l’objectif de la présence de la délégation de l'Union européenne (Ue) au siège de l’Ong Cavoequiva sis à Adjamé (Abidjan-Côte d’Ivoire), le mardi 5 décembre 2023.

Conduisant la délégation composée de l’Ambassadeur du Royaume de la Belgique en Côte d’Ivoire, Carole Van Eyill et l’Ambassadeur des Pays-Bas en Côte d’Ivoire, Jeroen Kelderhuis, l’Ambassadeur de l’Ue, Francesca Di Mauro, a fait savoir que l’Ong Cavoequiva qui héberge des jeunes filles victimes de violences ou de traites, des enfants de rue, est un centre financé au fil des années par son institution.

Selon elle, cette visite qui se tient pendant les 16 jours d’activisme contre les violences basées sur le genre, est une occasion pour son institution de voir ce qu’elle peut encore faire pour les victimes. « Nous sommes très ravis d’être ici pour les personnes vulnérables », a-t-elle déclaré.

Tout en spécifiant les actions menées par l’Ue, à savoir médicale, psychologique, alimentaire, vestimentaire, la recherche des familles en vue de la réintégration familiale, avec un projet de vie (scolarisation ou la mise en apprentissage des filles, alphabétisation, autonomisation des femmes...).

Concluant, elle a souligné que plusieurs Ong et institutions telles que Save The Chlidren, l’Oim ont également apporté un appui.

Se réjouissant de cette visite officielle, Seï Bi Doua, chargé du Programme protection de l’enfant à ladite Ong, a remercié la délégation pour avoir inclu l’Ong à ces 16 jours d’activisme. Comme doléances, il a souhaité un espace plus grand pour construire un autre centre avec toutes les commodités pour l’épanouissement des enfants, une inclusion sociale de ceux-ci.

Créée il y a 20 ans, l’Ong a pour mission de lutter contre l’exploitation et les violences à l’égard des femmes et des enfants. À ce jour, 101 enfants vivent dans ce centre, ce qui va au-delà de la capacité d’accueil. Aussi, le délai dans ce centre est de trois mois, mais du fait de ne pas laisser ces enfants livrés à eux-mêmes, l’Ong les garde le temps de trouver une solution.