Après 4 ans de mise en œuvre réussie, les responsables de l'éducation nationale et de l'alphabétisation réfléchissent à la pérennisation de cet outil novateur. (Ph: Dr)
Après 4 ans de mise en œuvre réussie, les responsables de l'éducation nationale et de l'alphabétisation réfléchissent à la pérennisation de cet outil novateur. (Ph: Dr)
Affectation et orientation en ligne des élèves de 6e et de 2e: Les acteurs réfléchissent aux stratégies
Les responsables du ministère de l'Education nationale et de l'Alphabétisation devront prendre désormais le relais pour en faire une activité régulière dudit ministère. Tout le processus de l'opération d'affectation et d'orientation en ligne des élèves des classes de 6e et de 2e mis en œuvre depuis 2019, est en cours d'évaluation en vue de sa pérennisation, au moment où elle arrive à son terme en fin d'année.
Toutes les parties prenantes de cette opération qui bénéficie de l'appui technique et financier de la Banque mondiale, à travers le Projet d'amélioration de la gouvernance pour la délivrance de services de base aux citoyens (Pagds), se sont retrouvés depuis le 3 décembre 2023, à l'hôtel Hanniel de Yamoussoukro et ce, jusqu'au 9 décembre 2023, pour réfléchir aux stratégies à mettre en œuvre pour procéder au transfert de compétences du Pagds à l'État de Côte d'Ivoire. En vue de la poursuite de ce projet qui devra faire partie désormais des activités du ministère de l'Education nationale et de l'Alphabétisation.
Selon Karidia Koné Soukoulé, patronne de la Direction de l'orientation et des bourses (Dob), ce sont plus de 85% de la population qui utilisent cette plateforme contre 14% qui ne s'en servent pas. Pour elle, le bilan est plus que positif depuis 2019. En témoigne le bilan qu'elle a partagé avec les participants.
"En ce qui concerne le taux de réalisation de l'affectation en ligne pour les classes de 6e, nous sommes passés de 85% en 2019, à 90,18% en 2020, puis de 91,65% en 2021 à 92,74% en 2022 et enfin à 95,87% en 2023. Quant au taux de réalisation des affectations et orientations en ligne des élèves des classes de 2e, de 90,18% en 2022, à la phase pilote dans 5 Drena, il a chuté à 87,40% en 2023 dans la phase de généralisation. L'évolution progressive des taux de réalisation démontre une forte adhésion de la population à ce nouvel outil", a-t-elle confié.
Elle a, en outre, indiqué qu'une enquête commanditée par le Pagds auprès des élèves, parents, étudiants, particuliers et responsables d'établissements, révèle que 85,8% des répondants utilisent la plateforme des services d'affectation et d'orientation contre 14,20% seulement qui ne l'utilisent pas.
Le présent séminaire de Yamoussoukro vise donc, selon elle, à identifier les obstacles après 4 ans de mise en œuvre, en vue d'une pérennisation réussie de cet outil novateur, au moment où le principal bailleur de fonds qui accompagne ce projet, se retire.
Selon Karidia Koné Soukoulé, patronne de la Direction de l'orientation et des bourses (Dob), ce sont plus de 85% de la population qui utilisent cette plateforme contre 14% qui ne s'en servent pas. Pour elle, le bilan est plus que positif depuis 2019. En témoigne le bilan qu'elle a partagé avec les participants.
"En ce qui concerne le taux de réalisation de l'affectation en ligne pour les classes de 6e, nous sommes passés de 85% en 2019, à 90,18% en 2020, puis de 91,65% en 2021 à 92,74% en 2022 et enfin à 95,87% en 2023. Quant au taux de réalisation des affectations et orientations en ligne des élèves des classes de 2e, de 90,18% en 2022, à la phase pilote dans 5 Drena, il a chuté à 87,40% en 2023 dans la phase de généralisation. L'évolution progressive des taux de réalisation démontre une forte adhésion de la population à ce nouvel outil", a-t-elle confié.
Elle a, en outre, indiqué qu'une enquête commanditée par le Pagds auprès des élèves, parents, étudiants, particuliers et responsables d'établissements, révèle que 85,8% des répondants utilisent la plateforme des services d'affectation et d'orientation contre 14,20% seulement qui ne l'utilisent pas.
Le présent séminaire de Yamoussoukro vise donc, selon elle, à identifier les obstacles après 4 ans de mise en œuvre, en vue d'une pérennisation réussie de cet outil novateur, au moment où le principal bailleur de fonds qui accompagne ce projet, se retire.