La communauté éducative a pu s'imprégner des résultats obtenus au cours de l'année 2023.(DR).
La communauté éducative a pu s'imprégner des résultats obtenus au cours de l'année 2023.(DR).
secteur Éducation-Formation : Plaidoyer pour le renforcement du dialogue sectoriel
Le secteur de l’éducation et de la formation est engagé, depuis 2007, dans une démarche de planification sectorielle. Ce, avec la participation de l’ensemble des partenaires techniques et financiers regroupés au sein du Groupe local des partenaires pour l’éducation, la formation et l’emploi des jeunes (Glpe).
Ce processus inclusif a abouti à l'élaboration du Plan sectoriel éducation-formation (Pse) 2016-2025, approuvé par le gouvernement et endossé par le Glpe en 2017.
Pour cette année 2023, le rapport de performance présenté, hier, au Centre national de matériels scientifiques (Cnms) à Cocody, affiche, selon la cheffe de file du Glpe, des résultats un peu mitigés. Une moitié des indicateurs reflète une évolution satisfaisante.
En revanche, l’autre n’évolue pas dans le sens souhaité. « À deux ans de l’échéance du plan sectoriel 2016-2025, ce bilan doit nous interpeller et nous amener à intensifier nos efforts conjoints, afin de renverser la tendance là où les résultats se font attendre », a-t-elle souhaité.
Quant à Binaté Mamadou, coordonnateur de la Task Force du secteur éducation-formation, il a appelé au renforcement de la coordination sectorielle. « 3 ministères travaillent sur un même secteur éducatif. Ils sont condamnés à travailler ensemble. Donc, il faut renforcer ce dialogue sectoriel et faire en sorte que les données liées aux indicateurs de résultats et à la mise en œuvre des activités soient de qualité, que les rapports de performance qui sont élaborés soient aussi de qualité », a-t-il encouragé.
Au nom de la ministre de l’Éducation nationale et de l’Alphabétisation, Mariatou Koné, le ministre de l’Enseignement technique, de la Formation professionnelle et de l’Apprentissage, Koffi N’Guessan, a salué les efforts du coordonnateur de la Task Force éducation/formation et ses collaborateurs pour l’important travail d’accompagnement accompli et le Glpe pour son appui et la grande qualité du dialogue avec l’ensemble des partenaires.
Aussi a-t-il fait savoir que ces 3 ministres ont pris l’engagement, lors de la dernière revue sectorielle, d’œuvrer pour activer le Comité interministériel de coordination du secteur éducation-formation (Cicsef) et pour redynamiser les dispositifs de production des données statistiques.
« Cet engagement a déjà produit des résultats concrets avec la restitution des données statistiques de 2022-2023 de deux sous-secteurs. Concernant le Cicsef, je confirme, au nom de mes collègues, notre volonté de faire de cette instance de haut niveau, une opportunité de traitement privilégié et efficace des problématiques transversales du secteur », a-t-il promis.
Au nombre de ces questions, a fait savoir Koffi N’Guessan, figurent l’approbation du nouveau cadrage macro financier de la politique éducative 2023-2030, le renforcement des capacités opérationnelles de la Task Force, etc. « Nous nous emploierons à conjuguer nos efforts, en vue d'obtenir la tenue d’une première réunion du Cicsef dans le courant de l’année 2024 », a-t-il annoncé.
Une volonté partagée par son collègue de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Adama Diawara, dont le ministère est impliqué dans cette revue.
Pour cette année 2023, le rapport de performance présenté, hier, au Centre national de matériels scientifiques (Cnms) à Cocody, affiche, selon la cheffe de file du Glpe, des résultats un peu mitigés. Une moitié des indicateurs reflète une évolution satisfaisante.
En revanche, l’autre n’évolue pas dans le sens souhaité. « À deux ans de l’échéance du plan sectoriel 2016-2025, ce bilan doit nous interpeller et nous amener à intensifier nos efforts conjoints, afin de renverser la tendance là où les résultats se font attendre », a-t-elle souhaité.
Quant à Binaté Mamadou, coordonnateur de la Task Force du secteur éducation-formation, il a appelé au renforcement de la coordination sectorielle. « 3 ministères travaillent sur un même secteur éducatif. Ils sont condamnés à travailler ensemble. Donc, il faut renforcer ce dialogue sectoriel et faire en sorte que les données liées aux indicateurs de résultats et à la mise en œuvre des activités soient de qualité, que les rapports de performance qui sont élaborés soient aussi de qualité », a-t-il encouragé.
Au nom de la ministre de l’Éducation nationale et de l’Alphabétisation, Mariatou Koné, le ministre de l’Enseignement technique, de la Formation professionnelle et de l’Apprentissage, Koffi N’Guessan, a salué les efforts du coordonnateur de la Task Force éducation/formation et ses collaborateurs pour l’important travail d’accompagnement accompli et le Glpe pour son appui et la grande qualité du dialogue avec l’ensemble des partenaires.
Aussi a-t-il fait savoir que ces 3 ministres ont pris l’engagement, lors de la dernière revue sectorielle, d’œuvrer pour activer le Comité interministériel de coordination du secteur éducation-formation (Cicsef) et pour redynamiser les dispositifs de production des données statistiques.
« Cet engagement a déjà produit des résultats concrets avec la restitution des données statistiques de 2022-2023 de deux sous-secteurs. Concernant le Cicsef, je confirme, au nom de mes collègues, notre volonté de faire de cette instance de haut niveau, une opportunité de traitement privilégié et efficace des problématiques transversales du secteur », a-t-il promis.
Au nombre de ces questions, a fait savoir Koffi N’Guessan, figurent l’approbation du nouveau cadrage macro financier de la politique éducative 2023-2030, le renforcement des capacités opérationnelles de la Task Force, etc. « Nous nous emploierons à conjuguer nos efforts, en vue d'obtenir la tenue d’une première réunion du Cicsef dans le courant de l’année 2024 », a-t-il annoncé.
Une volonté partagée par son collègue de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Adama Diawara, dont le ministère est impliqué dans cette revue.