Violences basées sur le genre : Les recettes d’Ong pour défendre les droits des femmes

Plusieurs Ong déterminées à défendre les droits des femmes. (Ph: Dr)
Plusieurs Ong déterminées à défendre les droits des femmes. (Ph: Dr)
Plusieurs Ong déterminées à défendre les droits des femmes. (Ph: Dr)

Violences basées sur le genre : Les recettes d’Ong pour défendre les droits des femmes

Le 04/12/23 à 11:23
modifié 04/12/23 à 13:36
Des organisations de défense des droits de la femme accentuent la lutte contre les Violences basées sur le genre (Vbg). C’est ainsi que le 29 novembre 2023, à l’Institut universitaire d’Abidjan (Iua), s’est tenu un atelier qui a porté sur la masculinité positive et Vbg en milieu professionnel. Il s’agit d’une rencontre de leaders communautaires issus d’organisations de la société civile, soutenues par Carrefour international et Solidarité union coopération (Suco), ainsi que d’autres jeunes fortement impliqués dans la promotion des droits de la femme.

Cette rencontre s’est déroulée dans le cadre « des 16 jours d’activisme contre les Vbg » qui ont débuté le 25 novembre pour prendre fin le 10 décembre 2023. Il faut noter que, depuis 1991, le 25 novembre 2023 marque la célébration de la Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes ; et le 10 décembre, la journée commémorative des droits humains.

La 33e édition des 16 jours d’activisme a pour thématique : « Investir pour prévenir la violence à l’égard des femmes et des filles ».

Selon Evelyne Adom, représentante de Suco CI, « à travers cette rencontre, il est important d’avoir l’avis des jeunes. Nous voulons faire d’eux de futurs éducateurs ».

Pour la représentante de Carrefour International, Marylylou Dosso, ce thème vise à mettre l’accent sur l’engagement, le soutien, ainsi que les actions et les moyens à mettre en oeuvre dans le cadre de la lutte contre les Vbg.

En termes de statistiques, il faut noter que ce fléau affecte une femme sur trois dans le monde. En plus, les Vbg croient de plus en plus. Malgré cet état de fait, seul 0,2 % de l’aide publique au développement est accordé à la prévention. La campagne des 16 jours vise donc à donner plus d’engagement communautaire dans le cadre de la lutte et de la prévention.

Selon une étude menée par le Réseau des femmes élues locales d’Afrique, quatre femmes sur dix (40%) en Afrique de l’Ouest seraient victimes de violence.

Pour contribuer à renverser la tendance, un accent tout particulier a été mis sur la nécessité de financer, de mettre en œuvre les voies et moyens de prévenir la brutalité à l’endroit des femmes, a indiqué la conseillère chargée de l’autonomisation des femmes à Suco, Joëlle Murara.

Le programme des 16 jours d’activisme prévoit plusieurs autres activités dont un atelier portant sur la masculinité positive, un atelier de sensibilisation et de prévention qui se tiendront à Bingerville.


Le 04/12/23 à 11:23
modifié 04/12/23 à 13:36