De nombreux économistes, sociologues , politologues et anthropologues du continent et d'ailleurs sont formels : l'Afrique sera le continent du XXIe siècle. Les raisons bien connues sont diverses : les terres arables, de grandes ressources minières encore non exploitées, la transition démographique qui fera passer la population à 2,5 milliards en 2050. L'Afrique est indéniablement un gisement de richesses tant sur le plan économique qu’artistique et intellectuel. Et l’effervescence qui anime le continent révèle que la dynamique internationale est en train de changer de curseur avec pour conséquence le bouleversement de tous les paradigmes.

Dans "Le Monde Diplomatique, L’Afrique et le nouvel ordre international" ouvrage qu'il vient de publier aux éditions du Net, Daouda Esse Achille, Économiste de Développement spécialiste en Management de Projets démontre qu'il faudra désormais compter avec l'Afrique. " De la renaissance d’après-guerre à la bipolarisation qui a fini sur un monde globalisé et dominé par les États-Unis et ses alliés ; s’installe inexorablement un monde multipolaire face à qui l’alliance atlantique montre une frénésie qui présage que désormais les relations internationales ne se dicteront plus selon une logique de bâton à la carotte" écrit t-il dans l'avant-propos de l'ouvrage. Dans une démarche pédagogique, l'auteur interpelle à la prise de conscience de chaque acteur sur le retour de l' Afrique dans le nouvel ordre international. Et fournit les résultats d'un travail minutieux et documenté qui permet de saisir l'Afrique vivante, féconde et riche de promesses et d'un développement en plein essor. Le propos de Daouda Esse Achille est de rompre avec l'afropessimisme en tordant le cou aux clichés et autres visions archaïques qui pèsent sur le continent noir.

Notons que dans la foulée de cette sortie, l'auteur vient de publier le 1er décembre, son 28è ouvrage intitulé « Une vie à Shawinigan ".

Comme une sorte de roman d’amitié, l’auteur raconte son vécu dans une résidence pour personnes âgées située dans cette ville. Et surtout sa belle rencontre avec le premier ministre du Canada Justin Trudeau dont il garde les souvenirs à travers quelques lignes de son histoire.

L’auteur saisit l’opportunité pour raconter le jeu sournois de la solitude et de la tristesse dans cet univers. Où du méli-mélo de la monotonie du quotidien peut parfois surgir l’inattendue pour illuminer les visages qui n’espèrent plus à rien qu’à l’idée de se libérer d’une vie qui les a déjà exclus.