Lancement de Ciné droit libre
15e édition du festival Ciné droit libre : Les difficultés de la jeune au centre des débats
La cérémonie officielle d’ouverture de la 15e édition de Ciné Droit Libre, festival de films sur les droits humains et la liberté d’expression, organisé par Ciné Connexion, en partenariat avec le Goethe-Institut, s’est tenue le 21 novembre, à la Fabrique Culturelle à Cocody. Le thème de cette 15e édition qui s’étend du 22 au 25 novembre 2023, est : « Jeunesse et droits humains ».
Selon Sangaré Yacouba, président de l’association Ciné Connexion, le festival a décidé de placer la jeunesse au cœur des débats parce qu’en Côte d’Ivoire, les jeunes personnes dont l’âge est compris entre « 0 et 35 ans, représentent, selon le Recensement général de la population 2021, plus de 75,6 % de la population ».
Il a indiqué que malgré les efforts du gouvernement pour leur garantir des emplois décents, les jeunes font face à de nombreux défis en matière d’éducation, de santé et d’emploi. A cela, a-t-il dit, s’ajoute la consommation des stupéfiants, les mariages et grossesses précoces, les violences basées sur le genre (Vbg), l’addiction à l’alcool et au tabac, la cybercriminalité et le phénomène inquiétant de la migration irrégulière vers l’occident.
Sangaré Yacouba a fait savoir que c’est autour de deux axes principaux que le festival se fera. Notamment, les projections de films suivies de débats qui se déroulent à La Fabrique Culturelle, à l’Insaac, au Village Gobelet à Cocody et à la place Laurent Gbagbo, à Port-Bouët. A ces occasion, le président de Ciné Connexion a signifié qu’il se tiendra la soirée spéciale sur la migration avec le soutien de Promis, de l'Office des Nations unies contre la drogue et le crime (Onudc) et le Haut-commissariat des Nations unies aux droits de l’homme (Hcdh). Ainsi que des tournées dans des établissements scolaires. « Au total, une dizaine de films de qualité abordant des thématiques diverses seront projetés ».
Dans le second axe, il a affirmé qu’il sera question de la formation technique en cinéma. « Nous organisons, avec l’expertise de la structure canadienne Afro Vfx, une session de formation sur les effets spéciaux à l’Université internationale d’Abidjan, et un atelier d’initiation à l’animation des pensionnaires du Centre d’accueil et de vie pour enfants en difficulté, le Caillou Blanc. Cela, avec le concours précieux du Studio 6 ».
Le ministère de la culture et l’ambassade du Canada félicitent...
Représentant, Françoise Remarck, ministre de la Culture et de la Francophonie, Jean Eudes Pokou, directeur de la promotion de l’industrie du Cinéma et de l’audiovisuel a salué et encouragé ce festival qui pour lui relève d’un sacerdoce.
Pour sa part, Anderson Blanc, ambassadeur du Canada en Côte d'Ivoire et s’est dit honoré d’avoir été copté comme parrain de cette 15ème édition. Il a salué le choix du thème qui pour lui cadre avec la vision du chef de l’Etat ivoirien qui proclamé l’année 2023, année de la jeunesse. « Nous vous félicitons pour le choix du thème jeunesse et droit humain qui permettra de souligner notre engagement pour une jeunesse active pour la promotion, la défense et la protection des droits de la personne ... La diplomatie culturelle du Canada en faveur du cinéma est une conviction. » a déclaré, L’ambassadeur du Canada.
Par ailleurs, la soirée d’ouverture a été marquée par la projection d’un film documentaire du journaliste, Sierra-Léonais, Conteh Mohamed traitant du phénomène « Kush », une drogue au même cet effet que « Kaddhafi » en Sierra Léone, qui a été suivie d’un débat.
Rappelons Ciné Droit Libre a été créé au Burkina Faso, en 2005, par l’association Semfilms, avec pour objectif de donner une plateforme d’expression aux cinéastes et journalistes du monde entier dont les œuvres (des films portant sur les droits humains et la liberté de la presse) sont censurées ou ont eu des difficultés de diffusion à cause de leur contenu dérangeant. Le principe du festival est : un film, un thème, un invité, un débat
DANIELLE SERI (stagiaire)
Il a indiqué que malgré les efforts du gouvernement pour leur garantir des emplois décents, les jeunes font face à de nombreux défis en matière d’éducation, de santé et d’emploi. A cela, a-t-il dit, s’ajoute la consommation des stupéfiants, les mariages et grossesses précoces, les violences basées sur le genre (Vbg), l’addiction à l’alcool et au tabac, la cybercriminalité et le phénomène inquiétant de la migration irrégulière vers l’occident.
Sangaré Yacouba a fait savoir que c’est autour de deux axes principaux que le festival se fera. Notamment, les projections de films suivies de débats qui se déroulent à La Fabrique Culturelle, à l’Insaac, au Village Gobelet à Cocody et à la place Laurent Gbagbo, à Port-Bouët. A ces occasion, le président de Ciné Connexion a signifié qu’il se tiendra la soirée spéciale sur la migration avec le soutien de Promis, de l'Office des Nations unies contre la drogue et le crime (Onudc) et le Haut-commissariat des Nations unies aux droits de l’homme (Hcdh). Ainsi que des tournées dans des établissements scolaires. « Au total, une dizaine de films de qualité abordant des thématiques diverses seront projetés ».
Dans le second axe, il a affirmé qu’il sera question de la formation technique en cinéma. « Nous organisons, avec l’expertise de la structure canadienne Afro Vfx, une session de formation sur les effets spéciaux à l’Université internationale d’Abidjan, et un atelier d’initiation à l’animation des pensionnaires du Centre d’accueil et de vie pour enfants en difficulté, le Caillou Blanc. Cela, avec le concours précieux du Studio 6 ».
Le ministère de la culture et l’ambassade du Canada félicitent...
Représentant, Françoise Remarck, ministre de la Culture et de la Francophonie, Jean Eudes Pokou, directeur de la promotion de l’industrie du Cinéma et de l’audiovisuel a salué et encouragé ce festival qui pour lui relève d’un sacerdoce.
Pour sa part, Anderson Blanc, ambassadeur du Canada en Côte d'Ivoire et s’est dit honoré d’avoir été copté comme parrain de cette 15ème édition. Il a salué le choix du thème qui pour lui cadre avec la vision du chef de l’Etat ivoirien qui proclamé l’année 2023, année de la jeunesse. « Nous vous félicitons pour le choix du thème jeunesse et droit humain qui permettra de souligner notre engagement pour une jeunesse active pour la promotion, la défense et la protection des droits de la personne ... La diplomatie culturelle du Canada en faveur du cinéma est une conviction. » a déclaré, L’ambassadeur du Canada.
Par ailleurs, la soirée d’ouverture a été marquée par la projection d’un film documentaire du journaliste, Sierra-Léonais, Conteh Mohamed traitant du phénomène « Kush », une drogue au même cet effet que « Kaddhafi » en Sierra Léone, qui a été suivie d’un débat.
Rappelons Ciné Droit Libre a été créé au Burkina Faso, en 2005, par l’association Semfilms, avec pour objectif de donner une plateforme d’expression aux cinéastes et journalistes du monde entier dont les œuvres (des films portant sur les droits humains et la liberté de la presse) sont censurées ou ont eu des difficultés de diffusion à cause de leur contenu dérangeant. Le principe du festival est : un film, un thème, un invité, un débat
DANIELLE SERI (stagiaire)