La Côte d’Ivoire de demain sera ce que les Ivoiriens auront décidé. Veulent-ils poursuivre sur la voie du développement, cette voie redessinée par le Président Alassane Ouattara depuis 2011 ?

Il a donné à la Côte d’Ivoire une nouvelle trajectoire, une très bonne d’ailleurs, si l’on en juge les commentaires élogieux des institutions de Bretton Woods et des grands groupes de notation. La Côte d’Ivoire a repris sa marche vers le développement, après le faux pas, l’intermède de la refondation qui était un véritable échec. Aujourd’hui, en termes d’infrastructures, il n’y a pas match. Centres de santé, écoles, universités, routes... La Côte d’Ivoire a un nouveau visage et on y vit mieux. Les différentes augmentations de salaire ont permis d’absorber l’inflation mondiale. Après Félix Houphouët-Boigny, vient Alassane Ouattara.

Henri Konan Bédié, que Dieu ait son âme, aurait pu mieux faire, s’il ne s’était pas englué dans un faux combat qui a plongé la Côte d’Ivoire dans plus d’une décennie de crise. Nous ne reviendrons pas sur ces crises et leurs avatars. On le dit souvent, la vérité aux vivants, les hommages aux morts. HKB n’étant plus, nous ne ferons pas son procès. Nous voulons juste dire qu’avec une gestion plus judicieuse du pays, à son époque, on aurait pu éviter l’arrivée au pouvoir des refondateurs et leurs incuries qui ont plongé la Côte d’Ivoire dans les profondeurs du Tartare.

A moins de deux ans de la présidentielle d’octobre 2025, on assiste à une certaine frénésie dans le microcosme politique. Au Ppa-CI, Laurent Gbagbo tente d’organiser sa nouvelle formation politique. A dire vrai, dans les projections de 2025, le Ppa-CI ne jouera pas un grand rôle. Les hommes de ce parti ont déjà géré le pays. On sait ce qu’ils en ont fait. Il faut vraiment aimer la roulette russe pour chercher à les faire revenir. Au Pdci-Rda, on est à la croisée des chemins. C’est soit la renaissance, soit la déchirure. La succession d’Henri Konan Bédié a ouvert une période trouble, électrique, mais aussi pleine d’espoir. Ils sont nombreux, les militants de cette formation politique à développer une vision messianique. Hier, au siège de leur parti, ils sont sortis nombreux pour accompagner celui qui porte aujourd’hui tous leurs espoirs, Tidjane Thiam. ‘’Nous avons maintenant notre Ouattara’’. Le parcours de leur leader qui se rapproche de celui du Président Ouattara a réveillé en eux beaucoup de rêves. Si tous ceux qui l’ont accompagné, hier, prennent part au vote, la victoire de Thiam n’est pas loin. Mais on n’en est pas encore là.

Au Rhdp, les dirigeants ont une longueur d’avance. Ils sont au laboratoire, depuis hier, pour faire le point sur les élections municipales et régionales et, surtout, tracer les sillons de la victoire en octobre 2025. Chez les houphouétistes, on est serein. Les cadres, les militants sont tous alignés derrière le capitaine Alassane Ouattara, deuxième bâtisseur après Félix Houphouët-Boigny.

L’inspirateur de la nouvelle Côte d’Ivoire nous a donné les clés de lecture pour choisir le dirigeant qu’il faut. Le niveau où il a placé ce pays appelle les Ivoiriens à être pointilleux dans leur choix. La Côte d’Ivoire a plus besoin à sa tête d’un mordu de développement qu’autre chose. Exit donc tous ceux qui pensent qu’il faut déblatérer un flot de discours ’’aux effluves de palétuviers’’ pour prétendre diriger la Côte d’Ivoire. Les Ivoiriens ont en main leur destin. Ils ont vu tout le monde à la tâche, chacun avec ses réalisations. Ils sont les historiens des temps modernes. Les portes du bonheur et du malheur seront devant eux en octobre 2025.

Gageons qu’ils choisissent celle du progrès, du bonheur. En pareille circonstance, il faudrait suivre la voie des houphouétistes. Ils ont déjà démontré qu’ils sont les meilleurs artisans de la paix, du développement. Pax et bonum ! Paix et bien !