Jean Gervais Tchéidé (Secrétaire général du Ppa-CI): "Nous allons faire du Ppa-CI une formation redoutable"

Jean Gervais Tchéidé, Secrétaire général du Ppa-CI. (Ph: Dr)
Jean Gervais Tchéidé, Secrétaire général du Ppa-CI. (Ph: Dr)
Jean Gervais Tchéidé, Secrétaire général du Ppa-CI. (Ph: Dr)

Jean Gervais Tchéidé (Secrétaire général du Ppa-CI): "Nous allons faire du Ppa-CI une formation redoutable"

Le 13/11/23 à 16:31
modifié 13/11/23 à 16:54
Vous êtes le nouveau secrétaire général du Ppa-CI, quels sont vos chantiers ?

Le premier chantier, c’est l’achèvement de l’implantation du Ppa-CI en vue d’engager les différentes batailles politiques, dont la première est le combat pour la réinscription du président Laurent Gbagbo sur la liste électorale.

Pourquoi cette réorganisation du parti ?

Une réorganisation est une pratique courante dans les grands partis politiques. C’est la rotation des élites qui consiste à faire changer à certains acteurs de poste pour insuffler une dynamique nouvelle à la marche. On aura remarqué que dans ce réaménagement, les cadres concernés, en changeant de poste, ont été promus.

Avez-vous les moyens de réussir cette mission à vous confiée par l’ancien Président Laurent Gbagbo ?

Oui bien sûr. Le Ppa-CI est certes un nouveau parti, mais c’est sur le papier. Car en réalité, nous sommes une organisation politique très ancienne, avec un immense réservoir de femmes et d’hommes compétents et expérimentés. Ce sont eux les moyens dont nous disposons pour réussir, notamment pour faire du Ppa-CI une force politique redoutable et qui soit perçue comme une alternative crédible à la gouvernance inquiétante du régime actuel.

Comment comptez-vous vous y prendre pour réussir cette nouvelle mission d’implantation du parti ?

Les opérations d’implantation d’un parti ne sont pas en soi quelque chose de nouveau, ni de particulièrement compliqué pour nous. Les militants et sympathisants existent depuis longtemps. Il s’agit de les organiser en structures animées. À charge pour les responsables locaux du Parti ainsi installés de travailler à son expansion par le recrutement de nouveaux adhérents.

Comment expliquez-vous la débâcle de votre parti aux dernières élections locales ?

Débâcle n’est pas l’expression appropriée dans cette situation. La vérité, c’est que la fraude massive préparée longtemps à l’avance a eu raison des partis de l’opposition en général et du Ppa-CI en particulier. Tout indique qu’une batterie de techniques de fraude a été mise en place pour museler le parti du président Gbagbo. Lui qui avait réussi à obtenir 18 sièges de députés alors qu’il était encore à La Haye, curieusement, récolte un tel résultat une fois rentré au pays. C’est grotesque.

Pensez-vous que le Ppa-CI peut rebondir dans deux ans pour l’élection présidentielle de 2025 ?

Bien sûr que oui. Nous en avons les moyens et nous allons le démontrer.

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Le 13/11/23 à 16:31
modifié 13/11/23 à 16:54