
La famille des diplomates ivoiriens et plusieurs acteurs impliqués dans la lutte contre le terrorisme ont pris part à l'atelier, les 6 et 7 novembre (Julien Monsan)
La famille des diplomates ivoiriens et plusieurs acteurs impliqués dans la lutte contre le terrorisme ont pris part à l'atelier, les 6 et 7 novembre (Julien Monsan)
Lutte contre le terrorisme : Des chiffres qui donnent froid dans le dos
Plus que jamais, le combat contre le terrorisme et les crimes transnationaux mérite d’être mené. Car, ces fléaux sont à la base d’énormes pertes financières. C’est ce que révèle le rapport 2019 publié par le Programme des Nations unies pour développement (Pnud).
Selon Soro Kapiélétien, secrétaire général adjoint au ministère des Affaires étrangères, de l’Intégration africaine et des Ivoiriens de l’extérieur, s’appuyant sur ce rapport, «en 2017, l’impact du terrorisme sur l’économie mondiale s’élevait à 52 milliards de dollars Us», soit plus de 31 000 milliards de FCfa.
Selon lui, «ce rapport a indiqué que le coût du terrorisme en Afrique, de 2007 à 2016, est d’au moins 119 milliards de dollars Us, soit 71 000 milliards de FCfa. En réalité, ce coût s’avère plus élevé, si on comptabilise les pertes de produit intérieur brut, les activités du secteur informel, les dépenses supplémentaires de sécurité et les coûts liés aux personnes réfugiées ou déplacées».
Dans le même sens, en Afrique, Soro Kapiélétien a souligné qu’en matière de sécurité, le continent noir dépense près de 84 milliards de dollars Us (50 400 milliards de F Cfa ) chaque année. «Ce qui équivaut à la vaccination de la population de 177 pays à revenu intermédiaire, pendant environ 10 ans », a-t-il tenu à souligner.
Le représentant du ministre Adom Houaja à cette formation s’est également appesanti sur les conséquences liées à la criminalité nationale organisée.
Pour lui, en s’appuyant sur les chiffres des organisations spécialisées, elles se chiffrent à plusieurs centaines de milliards de dollars, chaque année. «En 2009, cela équivalait à plus de 6 fois le montant de l’aide publique au développement ou à 7 % des exportations de marchandises, sur le plan mondial», a-t-il fait savoir.
Qu’en est-il de la lutte à proprement dit ? À ce niveau, le rapport du Pnud donne un aperçu avec l’exemple de la force des Nations unies au Mali.
«L’allocation budgétaire de l’intervention des Nations unies au Mali, la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation au Mali (Minusma), pour l’exercice 2018-2019, s’élève à 1 070 milliards de dollars (ndlr, environ 640 000 milliards de F Cfa). Cette mission est une réponse directe aux menaces terroristes d’Ansar Dine et du mouvement pour l’unification et le jihad en Afrique de l’Ouest qui étaient soutenus par Al-Qaïda au Maghreb islamique », souligne le Pnud.
Selon d’autres organismes spécialisés, les États-Unis, chef de file de la lutte contre le terrorisme, ont, entre 2002 et 2017, accordé environ 2 800 milliards de dollars (1 680 000 milliards de FCfa) à ce combat.
Le rapport du Pnud de 2019 assure que, dans le courant de l’année 2017, le département de la défense de l’Amérique a financé des opérations antiterroristes de l’ordre de 450 millions dollars (270 milliards de FCfa) pour le Sahel et le Maghreb, le bassin du lac Tchad et l’Afrique de l’Est.
Selon lui, «ce rapport a indiqué que le coût du terrorisme en Afrique, de 2007 à 2016, est d’au moins 119 milliards de dollars Us, soit 71 000 milliards de FCfa. En réalité, ce coût s’avère plus élevé, si on comptabilise les pertes de produit intérieur brut, les activités du secteur informel, les dépenses supplémentaires de sécurité et les coûts liés aux personnes réfugiées ou déplacées».
Dans le même sens, en Afrique, Soro Kapiélétien a souligné qu’en matière de sécurité, le continent noir dépense près de 84 milliards de dollars Us (50 400 milliards de F Cfa ) chaque année. «Ce qui équivaut à la vaccination de la population de 177 pays à revenu intermédiaire, pendant environ 10 ans », a-t-il tenu à souligner.
Le représentant du ministre Adom Houaja à cette formation s’est également appesanti sur les conséquences liées à la criminalité nationale organisée.
Pour lui, en s’appuyant sur les chiffres des organisations spécialisées, elles se chiffrent à plusieurs centaines de milliards de dollars, chaque année. «En 2009, cela équivalait à plus de 6 fois le montant de l’aide publique au développement ou à 7 % des exportations de marchandises, sur le plan mondial», a-t-il fait savoir.
Qu’en est-il de la lutte à proprement dit ? À ce niveau, le rapport du Pnud donne un aperçu avec l’exemple de la force des Nations unies au Mali.
«L’allocation budgétaire de l’intervention des Nations unies au Mali, la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation au Mali (Minusma), pour l’exercice 2018-2019, s’élève à 1 070 milliards de dollars (ndlr, environ 640 000 milliards de F Cfa). Cette mission est une réponse directe aux menaces terroristes d’Ansar Dine et du mouvement pour l’unification et le jihad en Afrique de l’Ouest qui étaient soutenus par Al-Qaïda au Maghreb islamique », souligne le Pnud.
Selon d’autres organismes spécialisés, les États-Unis, chef de file de la lutte contre le terrorisme, ont, entre 2002 et 2017, accordé environ 2 800 milliards de dollars (1 680 000 milliards de FCfa) à ce combat.
Le rapport du Pnud de 2019 assure que, dans le courant de l’année 2017, le département de la défense de l’Amérique a financé des opérations antiterroristes de l’ordre de 450 millions dollars (270 milliards de FCfa) pour le Sahel et le Maghreb, le bassin du lac Tchad et l’Afrique de l’Est.