Journée internationale des arts plastiques : Henri N’Koumo invite les artistes à s’approprier l’histoire de l’art

Henri N'Koumo, directeur des arts plastiques au MCF
Henri N'Koumo, directeur des arts plastiques au MCF
Henri N'Koumo, directeur des arts plastiques au MCF

Journée internationale des arts plastiques : Henri N’Koumo invite les artistes à s’approprier l’histoire de l’art

Le 05/11/23 à 17:11
modifié 05/11/23 à 17:11
La Côte d’Ivoire a célébré la Journée internationale des arts plastiques, le 4 novembre 2023, à Abidjan-Plateau, sous le thème : « Courant artistique et société contemporaine ».

A travers sa prise de parole, le critique d’art et Directeur des arts plastiques au Ministère de la Culture et de la Francophonie, Henri N’Koumo a donné en partage aux jeunes générations des aspects de cette histoire de l’art. Question de les exhorter à être capable de se l’approprier et de les prolonger dans le cadre de leurs pensées et travaux.

Designers, sculpteurs, peintres, plasticiens...venus du Burkina Faso, du Togo, de la France, de l’Italie...ont exposé à cette occasion. Ce, à l’occasion de la journée internationale des arts plastiques (Jiap), 3e du genre, organisée par le collectif de ladite journée, à la Rotonde des arts contemporains d’Abidjan-Plateau.

Quelques toiles sur les cimaises  àl'occasion de JIAP
Quelques toiles sur les cimaises àl'occasion de JIAP



Il signaler s’agit d’une initiative qui vise pour promouvoir les talents artistiques africains en général et en particulier ivoiriens. Selon l’un des initiateurs, l’artiste Gbédé N’guessan Emile Auguste, l’objectif est de fédérer la communauté des arts pour parler d’une seule voix. « Cette journée vise à montrer au monde entier que les artistes plasticiens occupent une place importante dans la société », a-t-il indiqué. Avant de souligner que cette journée constitue un prétexte pour les artistes plasticiens de se retrouver pour parler des difficultés qu’ils rencontrent et échanger sur des thèmes d’actualité ».

Revenant sur le thème de cette journée, à savoir, « Courant artistique et société contemporaine », Henri M’Koumo, critique d’art, Directeur des arts plastiques au Ministère de la Culture et de la Francophonie a retracé l’histoire de l’art. Et ce, depuis les premiers courants né d’une volonté colonialiste dans une société en mutation.

Selon lui, la Côte d’Ivoire dispose d’une histoire de l’art assez forte et dynamique qui donl ses composantes mettent en situation un nombre d’artistes de grandes qualité.

Cette histoire de l’art, a-t-révélé, commence à partir de 1914 avec un artiste français qui s’appelle Alfred Lenoir. Il est l’auteur de la première œuvre qui est inscrite dans notre histoire de l’art à Grand-Bassam. Il s’agit de ce que d’aucun appelle le ‘‘monument de la fièvre jaune’’. C’est une sculpture érigée en honneur de toutes les victimes de cette maladie lors de la colonisation française. Il faut signaler qu’en 1899, une violente épidémie de fièvre jaune a décimé la moitié de la population européenne, 30 personnes sur 60. Cette situation a poussé les Colons à transférer la Capitale de la colonie de Côte d'Ivoire à Adjamé-santé, connue sous le nom de Bingerville.

Pour Henri N’Koumo, il était important de remonter cette histoire en mettant en situation les principaux acteurs de l’art en Côte d’Ivoire, à savoir Charles Combes, Christian Lathier et les premières femmes artistes plasticiennes de Côte d’Ivoire parmi lesquelles Georgette Diallo. Aussi, dira-t-il, il était important de convoquer les mouvements et les écoles artistique qui participent cette histoire. La Côte d’Ivoire a connu, le Vohou-vohou, le Daro et plusieurs autres courants et mouvement artistiques.

Info : JB



Le 05/11/23 à 17:11
modifié 05/11/23 à 17:11