La succession du Président Henri Konan Bédié est ouverte. (Ph: Dr)
Succession de Bédié : Le Pdci-Rda à la recherche du consensus
Le vieux parti, qui a pour pierre angulaire le dialogue, veut faire prévaloir cette valeur à l'occasion de son congrès extraordinaire électif du 16 décembre 2023.
« Le dialogue est l’arme des forts et non des faibles, c’est l’arme de ceux qui font passer leurs problèmes généraux avant les problèmes particuliers, avant les questions d’amour propre », disait Félix Houphouët-Boigny.
En prônant cette maxime, l’obsession du fondateur du Pdci-Rda était de maintenir la Côte d’Ivoire et son parti politique dans l’unité. Il affirmait aussi que : « La paix n’est pas un vain mot, c’est un comportement », précisant que « dans la recherche de la paix, de la vraie paix, la paix juste et durable, on ne doit pas hésiter à recourir, avec obstination, au dialogue ».
Son successeur, Henri Konan Bédié a su, pendant trois décennies, maintenir la cohésion au sein de sa formation politique. Hélas ! le sort en a décidé autrement. Il a consenti au sacrifice suprême, le 1er août 2023. Depuis lors, sa succession est ouverte.
Trois cadres sont dans le starting-block. Il s’agit des vice-présidents Maurice Kakou Guikahué, Noël Akossi Bendjo et de l’ex-ministre du Plan, Tidjane Thiam. Si leurs candidatures sont validées, ils devraient s’affronter dans les urnes le 16 décembre 2023, à l’occasion d’un congrès extraordinaire électif avec comme seul ordre du jour : l’élection du président du parti.
A 40 jours de ce grand rassemblement, le président intérimaire du Pdci-Rda veut marcher dans les pas de ses prédécesseurs. Prof. Philippe Cowppli-Bony Kwassy veut faire prévaloir d’abord le dialogue et la cohésion. Avant tout affrontement démocratique dans les urnes. C’est ainsi qu’il a décidé de mettre en place un collège de conciliation et de recherche de consensus pour l’élection du président du Pdci-Rda.
Ce collège de conciliation et de recherche de consensus pour l’élection du président du parti dans le cadre du VIIIe congrès extraordinaire qui se tiendra le 16 décembre 2023, est placé sous la haute autorité du président du Pdci-Rda. Il a pour objectif de faciliter la recherche du consensus entre les candidats dans le cadre de ladite élection.
Le président, Prof. Philippe Cowppli-Bony Kwassy, veut éteindre le feu. Il faut souligner qu’un débat met à mal en ce moment la cohésion au sein du vieux parti.
Des cadres estiment que Tidjane Thiam, candidat, ne remplit pas l’une des conditions d’éligibilité à la présidence. A savoir « avoir été membre du bureau politique au moins 10 ans ». Les détracteurs pensent que Thiam n’a pas participé aux différents bureaux politiques depuis son départ de la Côte d’Ivoire après le coup d’État de 1999.
Quant aux partisans de l’ex-patron de crédit suisse, ils rétorquent que les candidats Maurice Kakou Guikahué et Noël Akossi Bendjo ne jouissent pas d’une bonne moralité. Le vice-président, Noël Akossi Bendjo, est sous le coup d’une condamnation judiciaire. L’ancien maire du Plateau est condamné par la justice ivoirienne à 20 ans de prison ferme pour détournement de fonds publics, faux et usage de faux.
Concernant Maurice Kakou Guikahué, au regard du code de procédure pénale ivoirien, ce n’est un secret pour personne que dans le contexte de la crise liée à la désobéissance civile contre l’élection présidentielle de 2020, de nombreux cadres du Pdci-Rda et lui ont été interpellés au domicile du président Bédié à Abidjan Cocody et inculpés pour diverses infractions. Maurice Kakou Guikahué a été placé sous mandat de dépôt à la Maison d’arrêt et de correction d’Abidjan où il a séjourné pendant près de trois mois, avant d’être mis en liberté et placé sous contrôle judiciaire suivant l’ordonnance n°18/20 en date du 18 janvier 2021. Cette procédure est encore pendante devant les tribunaux.
Ce collège a donc pour mission d’entendre les exposés des protagonistes sur leur projet politique pour soutenir leur candidature. Ensuite d’évaluer les forces et faiblesses de chacun des candidats, de rechercher le consensus et le compromis entre les candidats en vue d’amortir les antagonismes, d’optimiser les chances de succès du Pdci-Rda en engageant les candidats à coopérer à la cohésion et à l‘unité du parti. Et enfin, de produire un rapport final d’activités justifiant les conclusions du collège.
Ce comité qui est placé sous la supervision du président du Pdci-Rda, Cowppli-Bony pourra, dans le cadre de ses missions, faire appel, en cas de besoin, à l’expertise du comité de gestion et de suivi des élections du parti, ainsi que la cellule de veille juridique du parti.
Le comité est présidé par le vice-président, Émile Constant Bombet. Il est aidé dans sa tâche par les vice-présidents Kakou Gervais Jean-Marie, Thiémélé Amoikon Edjampan, Dadié-Sangaré Linda, membre de la cellule de veille juridique du Pdci-Rda et Assana Sangaré.
Son successeur, Henri Konan Bédié a su, pendant trois décennies, maintenir la cohésion au sein de sa formation politique. Hélas ! le sort en a décidé autrement. Il a consenti au sacrifice suprême, le 1er août 2023. Depuis lors, sa succession est ouverte.
Trois cadres sont dans le starting-block. Il s’agit des vice-présidents Maurice Kakou Guikahué, Noël Akossi Bendjo et de l’ex-ministre du Plan, Tidjane Thiam. Si leurs candidatures sont validées, ils devraient s’affronter dans les urnes le 16 décembre 2023, à l’occasion d’un congrès extraordinaire électif avec comme seul ordre du jour : l’élection du président du parti.
A 40 jours de ce grand rassemblement, le président intérimaire du Pdci-Rda veut marcher dans les pas de ses prédécesseurs. Prof. Philippe Cowppli-Bony Kwassy veut faire prévaloir d’abord le dialogue et la cohésion. Avant tout affrontement démocratique dans les urnes. C’est ainsi qu’il a décidé de mettre en place un collège de conciliation et de recherche de consensus pour l’élection du président du Pdci-Rda.
Ce collège de conciliation et de recherche de consensus pour l’élection du président du parti dans le cadre du VIIIe congrès extraordinaire qui se tiendra le 16 décembre 2023, est placé sous la haute autorité du président du Pdci-Rda. Il a pour objectif de faciliter la recherche du consensus entre les candidats dans le cadre de ladite élection.
Le président, Prof. Philippe Cowppli-Bony Kwassy, veut éteindre le feu. Il faut souligner qu’un débat met à mal en ce moment la cohésion au sein du vieux parti.
Des cadres estiment que Tidjane Thiam, candidat, ne remplit pas l’une des conditions d’éligibilité à la présidence. A savoir « avoir été membre du bureau politique au moins 10 ans ». Les détracteurs pensent que Thiam n’a pas participé aux différents bureaux politiques depuis son départ de la Côte d’Ivoire après le coup d’État de 1999.
Quant aux partisans de l’ex-patron de crédit suisse, ils rétorquent que les candidats Maurice Kakou Guikahué et Noël Akossi Bendjo ne jouissent pas d’une bonne moralité. Le vice-président, Noël Akossi Bendjo, est sous le coup d’une condamnation judiciaire. L’ancien maire du Plateau est condamné par la justice ivoirienne à 20 ans de prison ferme pour détournement de fonds publics, faux et usage de faux.
Concernant Maurice Kakou Guikahué, au regard du code de procédure pénale ivoirien, ce n’est un secret pour personne que dans le contexte de la crise liée à la désobéissance civile contre l’élection présidentielle de 2020, de nombreux cadres du Pdci-Rda et lui ont été interpellés au domicile du président Bédié à Abidjan Cocody et inculpés pour diverses infractions. Maurice Kakou Guikahué a été placé sous mandat de dépôt à la Maison d’arrêt et de correction d’Abidjan où il a séjourné pendant près de trois mois, avant d’être mis en liberté et placé sous contrôle judiciaire suivant l’ordonnance n°18/20 en date du 18 janvier 2021. Cette procédure est encore pendante devant les tribunaux.
Ce collège a donc pour mission d’entendre les exposés des protagonistes sur leur projet politique pour soutenir leur candidature. Ensuite d’évaluer les forces et faiblesses de chacun des candidats, de rechercher le consensus et le compromis entre les candidats en vue d’amortir les antagonismes, d’optimiser les chances de succès du Pdci-Rda en engageant les candidats à coopérer à la cohésion et à l‘unité du parti. Et enfin, de produire un rapport final d’activités justifiant les conclusions du collège.
Ce comité qui est placé sous la supervision du président du Pdci-Rda, Cowppli-Bony pourra, dans le cadre de ses missions, faire appel, en cas de besoin, à l’expertise du comité de gestion et de suivi des élections du parti, ainsi que la cellule de veille juridique du parti.
Le comité est présidé par le vice-président, Émile Constant Bombet. Il est aidé dans sa tâche par les vice-présidents Kakou Gervais Jean-Marie, Thiémélé Amoikon Edjampan, Dadié-Sangaré Linda, membre de la cellule de veille juridique du Pdci-Rda et Assana Sangaré.