Gratuité de l'école : Les chefs d'établissements font des propositions pour surmonter les difficultés

Coulibaly Souleimane,  président de l'Association des chefs d'établissements et adjoints du secondaire de Côte d'Ivoire (Aceasci).(DR)
Coulibaly Souleimane, président de l'Association des chefs d'établissements et adjoints du secondaire de Côte d'Ivoire (Aceasci).(DR)
Coulibaly Souleimane, président de l'Association des chefs d'établissements et adjoints du secondaire de Côte d'Ivoire (Aceasci).(DR)

Gratuité de l'école : Les chefs d'établissements font des propositions pour surmonter les difficultés

Le 02/11/23 à 20:04
modifié 02/11/23 à 20:04
Au cours de son séminaire de rentrée 2023-2024 à Yamoussoukro, les responsables des établissements secondaires ont fait l'état des lieux relatif à cette décision du gouvernement.

La gestion des structures scolaires suite aux mesures relatives à la gratuité de l'école n'est pas sans conséquences sur le fonctionnement harmonieux des établissements secondaires.

Quelques années après la mise en application de cette mesure du gouvernement sur l'ensemble du pays, ponctuée par des fortunes diverses, les chefs d'établissements et adjoints du secondaire de Côte d'Ivoire ont décidé de se retrouver ce 30 octobre 2023, au lycée mamie Adjoua de Yamoussoukro pour faire non seulement l'état des lieux. Mais aussi des recommandations visant à surmonter les obstacles liés à ce changement de paradigme.

Selon Coulibaly Souleymane, président de l'Aceasci, par ailleurs proviseur du lycée scientifique de Yamoussoukro,

avec la suppression des frais annexes, l'État a soulagé considérablement les parents d'élèves. D'autant qu'ils ont été mis à l'abri des cotisations abusives et intempestives.

Il a également relevé que la suppression des frais annexes et autres cotisations, sont des mesures salutaires qui ont rendu l'école encore plus accessible à tous.

Cependant il a reconnu que cette décision a créé d'autres problèmes dans le fonctionnement harmonieux des établissements. "Ces dysfonctionnements font que nous avons à peine des solutions pour remettre le système sur pied comme il se doit. Notamment en terme de supports didactiques pour les cours, pour les enseignants et les devoirs" a-t-il indiqué avant d'évoquer également la situation des personnels d'appui que sont les vigiles, les techniciens de surface et les travailleurs sociaux. Des agents qui, a-t-il souligné, peuvent travailler plusieurs mois sans salaire.

Après avoir fait cet état des lieux, les chefs d'établissements regroupés au sein de l'Aceasci ont formulé quelques recommandations pour le bon fonctionnement de leurs structures.

En effet, face à ces difficultés, ils ont souhaité que les établissements soient équipés conséquemment. Notamment en tables bancs, en matériels de bureau et autres consommables. "Nous avons trop de soucis dans la gestion quotidienne. Toutes ces difficultés font qu'il y a une réelle démotivation du personnel d'appui qui est tout aussi important dans l'amélioration de nos résultats" a-t-il souligné.

Cette rencontre, faut-il le noter, s'inscrit dans le cadre du séminaire annuel de rentrée initié chaque année par l'Association des chefs d'établissements et adjoints du secondaire de Côte d'Ivoire (Aceasci).


Le 02/11/23 à 20:04
modifié 02/11/23 à 20:04