Café de l’intégration : « Libre circulation des personnes et des biens dans l’espace Cedeao » au cœur de la 4e édition

Selon le Directeur du Bipia, M. Oumar Kaba N’Diaye, la principale question que pose la présente thématique, c’est la mise en lumière des réalités juridiques et de terrain. Et ce, relatives à la mise en œuvre de la libre circulation des personnes et des biens dans l’espace Cedeao.
Evoquant objet de son décret de création, le Bureau ivoirien pour la promotion de l’intégration africaine, il a indiqué que ledit bureau doit « servir de porte d’accès aux organismes publics ou privés impliqués dans le processus de l’intégration en vue de relations de coopération » en lien avec « l’appui à l’action de l’État visant à la promotion de l’intégration par des activités d’études et de promotion appliquées à tous domaines touchant à l’intégration ».
A l’en croire le thème de la 4e édition des Cafés de l’intégration est le résultat d’une « mission d’imprégnation » effectuée à Niamey en décembre 2022. « Il en ressort notamment, la réalisation d’avancées du processus de libre circulation des personnes et des biens, ainsi que l’intérêt de poursuivre les efforts pour réduire les obstacles au dit processus », a-t-il souligné. Cependant, il a fait remarquer qu’au regard des obstacles à la libre circulation des personnes, des biens et des services, l’on s’interroge sur leurs causes et les mécanismes opérationnels pour la réalisation des objectifs.

De l’avis des experts, il ressort que les institutions communautaires que sont la Cedeao et l’Uemoa disposent des nécessaires pour la mise en pratique effective de la libre circulation des personnes, des biens et des services.
Selon M. Ibrahim Diaby, Dg du Haut conseil du patronat des entreprises de transport routier qui a présenté le sous-thème :« Comment lutter efficacement contre les entraves à la fluidité routière ? », la Cedeao dispose des instruments juridiques en la matière. Cependant l'on constate sur le terrain une résistance à leur application. C’est d’ailleurs pourquoi, il a plaidé auprès des autorités étatiques pour une franche application des textes. Aussi les a-t-il invité à faire de leur priorité, la réalisation d’infrastructures routières, la sensibilisation sur les documents de voyage et de frets, etc.
Liant les obstacles à la question sécuritaire dans la sous-région, il a mis un accent sur la nécessité pour les différents pays de la sous-région d’être au même niveau de stabilité politique, en termes d’indicateur de performance.. « Lorsque dans le même espace, quelques pays sont instables, cela influe directement sur l’organisation spatiale des autres pays. C’est pour cela que nous appelons nos dirigeants à favoriser l’intégration sous-régionale, afin que la question de la stabilité soit effective », a-t-il attiré leur attention.