Les opérateurs de Garbage à bord des navires ont effectué nombreux le déplacement pour cette rencontre d’information.
Le directeur général des Douanes, Pierre Da (à gauche), a expliqué les avantages du mécanisme de décisions aux opérateurs économiques. (Photos : Dr)
Le dépôt des dossiers pour le renouvellement des agréments, au titre de l’année 2024, pour l’activité d’enlèvement des ordures ménagères et assimilées (Garbage) à bord des navires, dans les ports d’Abidjan et de San Pedro, est prévu, du 2 novembre au 31 décembre 2023. L’information a été livrée aux opérateurs du secteur, le 31 octobre, par Dr Brahima Seyhi, directeur des déchets industriels et substances chimiques, au ministère de l’Environnement, du Développement durable et de la Transition écologique. C’était au cours d’une séance d’information à la direction générale de l’Environnement, à la Riviera Bonoumin. Il a indiqué que la période de dépôt des dossiers sera suivie d’une période de pré-traitement par le secrétariat technique du comité national d’agrément, pour présélectionner les entreprises qui remplissent les premiers critères. S’ensuivra ensuite une visite des installations au cours de laquelle certaines conditions seront vérifiées. « Après cela, un compte rendu sera fait au comité, qui, à son tour, se réunira en atelier pour analyser les dossiers de demande d’agrément. Le comité donnera son avis sur chaque dossier. Enfin, les dossiers, qui recevront un avis favorable, seront transmis au ministre pour signature de l’agrément », a-t-il expliqué. Précisant que concernant l’année 2024, l’agrément prend effet à partir du 1er avril. Le directeur des déchets industriels et substances chimiques a aussi présenté aux opérateurs la liste des pièces à fournir pour constituer le dossier de demande d’agrément. Ainsi que la liste des documents que le comité national d’agrément vérifiera lors de la visite d’évaluation. Pour leur part, les opérateurs ont soumis quelques préoccupations. Lesquelles portent, notamment, sur le coût des taxes dans les ports. Coûts jugés trop élevés. Les sociétés paient, en effet, des taxes pour avoir accès aux navires. A cela s’ajoutent celles payées aux autres institutions impliquées dans le processus d’enlèvement. A savoir les douanes et la Direction des affaires maritimes et portuaires (Dgamp). Ils ont souhaité que tout cela soit revu à la baisse. Ils ont aussi dénoncé le fait que les prix des prestations varient d’un opérateur à un autre. Ils estiment que cela est une concurrence déloyale. En réponse, le directeur des déchets industriels et substances chimiques leur a recommandé de s’organiser pour parler d’une seule voix. Notons que le secteur du Garbage compte actuellement 57 sociétés agréées: 49 au Port autonome d’Abidjan et 8 au Port autonome de San Pedro
CASIMIR DJEZOU