Marthe Rabbiosi a souligné que l'éducation de la femme débute à son jeune âge pour une prise de conscience sur le danger qui l’attend lorsqu'elle aura entamé la vie d'adulte. (DR)
Marthe Rabbiosi a souligné que l'éducation de la femme débute à son jeune âge pour une prise de conscience sur le danger qui l’attend lorsqu'elle aura entamé la vie d'adulte. (DR)
Octobre rose : Des collégiennes sensibilisées au cancer du sein
Engager les jeunes filles mineures dans le dépistage précoce du cancer du sein pour une réduction de la maladie. C'est la mission qu’entend poursuivre Marthe Rabbiosi, présidente de la Coalition des associations unies (CorUnies), par ailleurs chef d’établissement du collège moderne Danho Paulin d'Attecoubé.
Cette master class organisée à l'occasion d'octobre rose a réuni une centaine de jeunes filles de la 6e à la 3e autour du thème "cancer, tu n'auras pas mes seins". Cétait le 31 octobre 2023, au sein dudit collège.
Marthe Rabbiosi a souligné que l'éducation de la femme débute à son jeune âge pour une prise de conscience sur le danger qui l’attend lorsqu'elle aura entamé la vie d'adulte. « L’éducation commence au berceau. Nous nous devons d'instruire nos filles sur ce mal qui est presque inévitable, et qui est à la porte de la vie de chaque femme. Il faut préparer les filles plutôt que de les laisser dans l'ignorance », a-t-elle déclaré.
Selon la présidente de la CorUnies, la Côte d'Ivoire enregistre plus de 17 300 nouveaux cas de cancer chaque année. À l'en croire, la majeure partie des cas sont au stade de l'ablation du sein ou encore à un niveau qui entraîne le décès de la victime. Et ce, du fait de l’ignorance et de la peur.
La panéliste Joséphine Boedts Uwimana, Pca de la Plateforme mondiale des femmes entreprenantes (Plamfe), n'a pas caché sa satisfaction relative à l'attention que portent les jeunes filles sur la problématique du cancer du sein. « C'est un sentiment de satisfaction pour nous de constater qu'il y a un éveil de conscience qui est en train de prendre place au sein de la gent féminine partout dans le monde et en particulier en Côte d'Ivoire, et cela dès l’étape de l'adolescence », a-t-elle indiqué. Avant de donner des conseils avisés aux jeunes filles.
« Le cancer tue par ignorance. On ne le dira jamais assez, découvert tôt, le cancer du sein peut être traité et guéri. Vous êtes à la porte de la maturité. Faites de votre mieux pour ne pas être confrontées à cette maladie destructrice pour la femme. Pour cela, il y a des habitudes que vous devez absolument adopter, notamment l'autopalpation mammaire. C’est un auto-examen des seins qui permet de détecter d’éventuelles modifications pouvant évoquer la présence de cellules cancéreuses. Les principaux symptômes à surveiller sont l’observation de l’apparition d’une grosseur, un changement d’aspect du sein ou du mamelon, mais également des rougeurs ou un épaississement cutané. Vous devez le faire dès l’âge de 20 ans chaque mois », a-t-elle conseillé.
Cette rencontre a été également l'occasion pour les panélistes de se pencher sur la question du cancer du col de l'utérus.
Selon les conférencières, au sortir de cette séance, les collégiennes pourront mesurer la portée de la maladie, être des ambassadrices de la maladie en informant et invitant leurs proches à être vigilants face aux deux cancers qui portent atteinte à l'intégrité de la femme.
Naré Kaloga (Stagiaire)
Marthe Rabbiosi a souligné que l'éducation de la femme débute à son jeune âge pour une prise de conscience sur le danger qui l’attend lorsqu'elle aura entamé la vie d'adulte. « L’éducation commence au berceau. Nous nous devons d'instruire nos filles sur ce mal qui est presque inévitable, et qui est à la porte de la vie de chaque femme. Il faut préparer les filles plutôt que de les laisser dans l'ignorance », a-t-elle déclaré.
Selon la présidente de la CorUnies, la Côte d'Ivoire enregistre plus de 17 300 nouveaux cas de cancer chaque année. À l'en croire, la majeure partie des cas sont au stade de l'ablation du sein ou encore à un niveau qui entraîne le décès de la victime. Et ce, du fait de l’ignorance et de la peur.
La panéliste Joséphine Boedts Uwimana, Pca de la Plateforme mondiale des femmes entreprenantes (Plamfe), n'a pas caché sa satisfaction relative à l'attention que portent les jeunes filles sur la problématique du cancer du sein. « C'est un sentiment de satisfaction pour nous de constater qu'il y a un éveil de conscience qui est en train de prendre place au sein de la gent féminine partout dans le monde et en particulier en Côte d'Ivoire, et cela dès l’étape de l'adolescence », a-t-elle indiqué. Avant de donner des conseils avisés aux jeunes filles.
« Le cancer tue par ignorance. On ne le dira jamais assez, découvert tôt, le cancer du sein peut être traité et guéri. Vous êtes à la porte de la maturité. Faites de votre mieux pour ne pas être confrontées à cette maladie destructrice pour la femme. Pour cela, il y a des habitudes que vous devez absolument adopter, notamment l'autopalpation mammaire. C’est un auto-examen des seins qui permet de détecter d’éventuelles modifications pouvant évoquer la présence de cellules cancéreuses. Les principaux symptômes à surveiller sont l’observation de l’apparition d’une grosseur, un changement d’aspect du sein ou du mamelon, mais également des rougeurs ou un épaississement cutané. Vous devez le faire dès l’âge de 20 ans chaque mois », a-t-elle conseillé.
Cette rencontre a été également l'occasion pour les panélistes de se pencher sur la question du cancer du col de l'utérus.
Selon les conférencières, au sortir de cette séance, les collégiennes pourront mesurer la portée de la maladie, être des ambassadrices de la maladie en informant et invitant leurs proches à être vigilants face aux deux cancers qui portent atteinte à l'intégrité de la femme.
Naré Kaloga (Stagiaire)