Transition écologique en Côte d’Ivoire : L'outil Gjam mis en évaluation
L’Oit a réuni à Abidjan-Cocody les gouvernants, les travailleurs, employeurs et les communautés pour l’évaluation du projet Gjam, le 31 octobre 2023. Un projet qui selon l’Oit devrait aider au changement de manières de produire et de consommer en Côte d’Ivoire face au changement climatique qui menace chaque jour.
Pour parvenir à de meilleurs résultats, pour le changement du modèle économique, les gouvernants d’un commun accord avec les travailleurs et employeurs doivent développer des politiques qui permettront de faire la promotion des emplois verts et la transition juste en Côte d’Ivoire. Pour l’Oit, ces politiques devront prendre en compte tout le monde. Se voulant plus explicite, N’Goran Marcos, Coordonnateur National du Projet « Dimension Sociale de la Transition Écologique » a expliqué que personne ne doit être laissé pour compte. Ceux qui mènent des métiers illicites pour l’environnement doivent être pris en compte parce qu’ils ont des familles et vivent des revenus de ces actions interdites par la loi.
Selon lui, la solution est de les inviter à arrêter leurs mauvaises pratiques, mais le plus important est de leur proposer une alternative. « Il faut un accompagnement de cette transition pour qu’elle soit juste pour tout le monde. Il faut former les gens aux nouvelles compétences, mettre en place de vraies politiques de protection sociale, chercher également à comprendre les mécanismes de protections sociales que l’Etat mettra en place pour protéger ceux qui ne pourront pas suivre le mouvement de transition et qui resteront sans emploi.
Tout en réitérant son soutien à la mise en place de cet outil qui est un modèle d’évaluation des emplois verts (Gjam), Frédéric Lapeyre, Directeur bureau pays de l'Organisation internationale du travail (Oit) en Côte d'Ivoire a salué la mission de collecte et d’analyse confiée à l’université Nangui Abrogoua.
Prenant part à l’atelier, Kossivi Doutowovo coordinateur continental Afrique a salué le projet Gjam qui est selon lui, une valeur ajoutée pour les travailleurs et employeurs. Par ailleurs, Il soutient la vulgarisation de cet instrument dans d’autres pays.