Les généraux Diomandé Vagondo et Alexandre Apalo Touré procédant à la décoration de l'illustre disparu

L’école de la gendarmerie nationale a abrité, ce jeudi 26 Octobre 2023, une cérémonie d’honneur au général de division de 2^e section, Gaston Ouassenan Koné, décédé, le mardi 08 octobre 2023.

Cette cérémonie en l’honneur de l’illustre disparu était présidée par le ministre de l’Intérieur et de la sécurité, le général de corps d’armée, Diomandé Vagondo. Plusieurs autorités militaires, diplomatiques, coutumières, des amis, les membres de la famille et des connaissances étaient également présents à cette circonstance.

Dans son oraison funèbre, le commandant supérieur de la gendarmerie nationale, le général de corps d’armée, Touré Apallo, a, à l’occasion, insisté sur les parcours de l’illustre personnalité. « Pilote, écrivain, cinéaste, Fondateur du Taekwondo, ministre, diplomate (...) Le général Ouassenan Koné était un homme pluridimensionnel », a fait remarquer le commandant supérieur de la gendarmerie nationale.

« Après un malaise et transporté d’urgence dans une clinique de la place, le général nous a malheureusement quittés. C’est un grand baobab qui vient de se coucher, et nous devons honorer sa mémoire », a fait savoir le commandant supérieur de la gendarmerie nationale.

Revenant en substance sur les différents parcours du général pluridimensionnel, le patron de la gendarmerie nationale, a fait plusieurs rappels. « Né le 24 avril 1939, à Katiola, le général Gaston Ouassenan Koné était un élève de l’école catholique privé de Katiola en 1946 avant d’embrasser la carrière militaire. Dans ce cadre, il a effectué plusieurs stages, notamment, celui de pilote d’Hélicoptère en France. En raison de son abnégation au travail, et surtout par les résultats, il a gravi plusieurs échelons, notamment, son passage au grade de général 3 étoiles, le 1^er janvier 1979. Sous le regard du Président Félix Houphouët-Boigny, il a fait descendre le drapeau français pour monter celui de la Côte d’Ivoire. Par ailleurs, en dépit de son départ à la retraite le 31 décembre 1998, ce général s’est fait remarquer par sa qualité de bibliothèque », nous précise le patron de la gendarmerie nationale.

Gaston Koné conduit à sa dernière demeure

En effet, au-delà de sa carrière militaire, Ouassenan Koné était un homme engagé dans la littérature. Le Général Ouassenan est l’auteur notamment de, « L’homme qui a vécu trois vies, en 1976 » ; « aller-retour, en 1977 » ; « Empire du gouffre » ; « Pauvre petite orpheline, en 2010 ».

Homme aux multiples talents, Ouassenan Koné était un grand sportif. Père-fondateur de taekwondo en 1973. Sur le plan politique, cette illustre personnalité qui est toujours prête à conseiller le premier venu, a été deux fois ministre de la sécurité ; puis ambassadeur et parlementaire. Le général Ouassenan était un homme de mission. Avant d’être un acteur de ceux qui ont toujours encouragé les alliances ethniques pour la promotion de la cohésion sociale. « La mission n’est pas facile, le bon gendarme est celui qui est fidèle à la République, à son chef, même en étant absent, selon le général Ouassenan Koné », a conclu le commandant supérieur de la gendarmerie nationale.

Une correspondance de DA