7e session internationale des droits de l’homme à Abidjan: La prévention et la gestion des conflits au cœur des débats
Cette session se tient au moment où le monde entier est en proie à des conflits multiples, des guerres asymétriques, au terrorisme...
« Nous vivons à une époque où les conflits armés, tant nationaux qu'internationaux, tant en Afrique que dans le reste du monde, sont une réalité pour de nombreuses populations. Les conséquences sont multiples pour les civils et les plus vulnérables, notamment les femmes et les enfants. Ces conflits engendrent aussi des déplacements massifs, créant une situation humanitaire mondiale alarmante et mettent à rude épreuve la solidarité internationale. Et notre engagement envers les principes fondamentaux des droits de l'homme. Au milieu de ce chaos, il est essentiel de ne pas perdre de vue le fondement sur lequel repose la véritable paix et la sécurité : les droits inaliénables de chaque être humain », a affirmé Alexandra Helch, directrice Afrique de l’ouest de la Fondation Friedrich Naumann pour la liberté.

Selon elle, c'est en protégeant ces droits que l’on pourra briser le cercle vicieux des conflits et leurs conséquences sur chaque individu. Mme Helch a rendu un hommage mérité à l’équipe d’Abidjan pour la tenue de cette session qui suscite tant d’intérêts.
« Le thème choisi et la grande mobilisation que suscite cette problématique au sein de la communauté des droits de l’homme et au-delà, constitue une réponse opportune et pertinente aux défis de la gestion des crises et des conflits auxquels se trouvent confrontées toutes les régions du monde et l’Afrique notamment. Cette formation devrait aider à développer les compétences des participants à la prévention et à la gestion des conflits », a indiqué Namizata Sangaré, présidente du Cndh.
Pour Prof. Sébastien Touzier, directeur de la Fondation René Cassin, le respect des droits de l’homme est au cœur de toute action de développement. C’est tout le sens de leur participation à cette session de formation annuelle délocalisée. Avant d’ajouter que les conflits sont aujourd’hui une réalité pour toutes les civilisations avec ses conséquences qui, elles-mêmes, créent une situation humanitaire désastreuse.
Maho Mossochi Florentine épouse N’Dubuisi, directrice de cabinet adjointe, représentant le Garde sceaux, ministre de la Justice et des Droits de l’Homme, s’est félicitée de cette session qui engage tout le monde à la consolidation de la paix.
Soixante-quinze (75) participants venus de divers pays (Bénin, Burkina Faso, Niger, Togo, Cameroun, Côte d’Ivoire) prennent part à cette formation.
En marge de la formation, des conférences éclatées sont prévues le mercredi 25 octobre au Cerap, le jeudi 26 octobre (rencontre avec les députés), avant la clôture le samedi 28 octobre 2023.
Une correspondance particulière de E.Y.