Les parties prenantes à l'atelier national de formation. (DR)
Entraves à la libre circulation des biens et des services: L'Uemoa se dote d'un dispositif d’alerte
Des obstacles sous différentes formes tels que les barrières douanières, les retards administratifs, les contrôles multiples aux frontières et les corridors entravent le potentiel économique de l’union. En vue de lever ces obstacles et faciliter les procédures, l’Union économique et monétaire ouest-africaine(Uemoa) a mis en place un dispositif d’alerte aux entraves à la libre circulation.
De plus, une plateforme collaborative entre les États et la Commission de l’Uemoa pour la dématérialisation de l’octroi de l’origine communautaire a été entreprise. « Le dispositif d’alerte vise à identifier rapidement les problèmes et à faciliter leur résolution dans les plus brefs délais. Il repose sur la coopération entre les États membres, les organes de l’Uemoa et les acteurs du secteur privé », a expliqué, le lundi 23 octobre 2023 à Abidjan, le Représentant résident de l’Uemoa à Abidjan, Gustave Diasso, lors d’un atelier national de formation sur le dispositif d’alerte aux entraves de la libre circulation.
A l’ouverture de ce séminaire, le Représentant-résident de la Commission de l’Uemoa à Abidjan a présenté aux parties prenantes le fonctionnement du dispositif : « Si une entrave à la libre circulation est détectée, que ce soit par un citoyen, une entreprise ou une autorité compétente, elle est signalée aux autorités nationales concernées et à la Commission de l’Uemoa. « La Commission et les États concernés enquêtent alors sur l’entrave signalée et collaborent pour trouver une solution rapide et efficace ». À travers l’opérationnalisation de ce mécanisme d’alerte, l’Uemoa veut améliorer la libre circulation au sein de l’Union et stimuler davantage le commerce. Mieux, cela permettra également de renforcer l’intégration régionale et consolider la position de l’Union sur la scène internationale.
Quant à la plateforme de dématérialisation de procédure d’octroi de l’origine communautaire des produits Uemoa, elle vise à simplifier et à accélérer le processus en permettant aux opérateurs économiques de soumettre leurs demandes et de fournir les documents nécessaires de manière électronique. Cet atelier a été mis à profit pour remettre les équipements des dispositifs aux structures concernées à savoir les représentants des départements ministériels, les représentants du secteur privé, des ordres professionnels et représentants des faîtières. Ce dispositif a été mis en place avec l’appui financier de l’Union européenne à travers le projet d’appui au renforcement des capacités (Parci).
A l’ouverture de ce séminaire, le Représentant-résident de la Commission de l’Uemoa à Abidjan a présenté aux parties prenantes le fonctionnement du dispositif : « Si une entrave à la libre circulation est détectée, que ce soit par un citoyen, une entreprise ou une autorité compétente, elle est signalée aux autorités nationales concernées et à la Commission de l’Uemoa. « La Commission et les États concernés enquêtent alors sur l’entrave signalée et collaborent pour trouver une solution rapide et efficace ». À travers l’opérationnalisation de ce mécanisme d’alerte, l’Uemoa veut améliorer la libre circulation au sein de l’Union et stimuler davantage le commerce. Mieux, cela permettra également de renforcer l’intégration régionale et consolider la position de l’Union sur la scène internationale.
Quant à la plateforme de dématérialisation de procédure d’octroi de l’origine communautaire des produits Uemoa, elle vise à simplifier et à accélérer le processus en permettant aux opérateurs économiques de soumettre leurs demandes et de fournir les documents nécessaires de manière électronique. Cet atelier a été mis à profit pour remettre les équipements des dispositifs aux structures concernées à savoir les représentants des départements ministériels, les représentants du secteur privé, des ordres professionnels et représentants des faîtières. Ce dispositif a été mis en place avec l’appui financier de l’Union européenne à travers le projet d’appui au renforcement des capacités (Parci).