
La délégation québécoise a eu des échanges fructueux avec le cabinet du ministre de l’Enseignement technique, de la Formation professionnelle et de l’Apprentissage, Koffi N’Guessan.
La délégation québécoise a eu des échanges fructueux avec le cabinet du ministre de l’Enseignement technique, de la Formation professionnelle et de l’Apprentissage, Koffi N’Guessan.
Enseignement technique: Des Québécois s’imprègnent du modèle ivoirien
Le ministre de l'Enseignement technique, de la Formation professionnelle et de l'Apprentissage, Koffi N'Guessan, a échangé avec la délégation canadienne, hier, au lycée technique d'Abidjan-Cocody.Le ministre de l'Enseignement technique, de la Formation professionnelle et de l'Apprentissage, Koffi N'Guessan, a échangé avec la délégation canadienne, le lundi 23 octobre 2023, au lycée technique d'Abidjan-Cocody.
Après une visite de travail qu’il a effectuée, du 25 septembre au 1er octobre 2023, au Québec, au Canada et qui a abouti à des partenariats, le ministre de l’Enseignement technique, de la Formation professionnelle et de l’Apprentissage, Koffi N’Guessan, a, à son tour, reçu une délégation québécoise, le lundi 23 octobre 2023, au lycée technique d’Abidjan-Cocody. En mission pour s’imprégner de ce qui est fait en Côte d’Ivoire en la matière, cette délégation composée de 24 personnes a présenté les offres qui pourraient intéresser le gouvernement ivoirien. Au nom de la délégation de l’Enseignement technique et professionnel, Grégoire Diamant, directeur par intérim du Bureau du Québec à Abidjan, a expliqué qu’il s’agit de montrer l’offre éducative québécoise.
Ce, afin d’attirer les étudiants ivoiriens qui pourront suivre une formation de qualité en français au Canada. « Dans un concept dynamique, en Amérique du Nord, nous pouvons échanger sur ces créneaux qui sont essentiellement importants pour la jeunesse, parce qu’ils donnent accès à des métiers qui sont valorisés, où il y a beaucoup de débouchés. C’est une voie d’avenir que nous souhaitons développer avec la Côte d’Ivoire qui est un partenaire privilégié en Afrique. Le Québec a une expertise de renommée mondiale en matière de formation professionnelle et technique. L’approche par compétence est une illustration. Elle est une formation qui est reconnue à travers le monde parce qu’on forme directement les jeunes au marché du travail », a-t-il confié.
A l’en croire, au sortir d’une formation au Québec, ces jeunes seront pleinement qualifiés et obtiendront des emplois bien rémunérés. « C’est un modèle intéressant pour plusieurs pays comme la Côte d’Ivoire. Nous travaillons actuellement sur un projet avec le ministre. Ce projet va permettre à 28 Ivoiriens de bénéficier d’une formation chez nous en ce qui concerne les métiers où il y a des pénuries de main-d’œuvre ici. C’est donc un partenariat gagnant-gagnant », a-t-il précisé. Quant au ministre Koffi N’Guessan, il a rappelé que c’est en janvier 2023 que la ministre québecoise des Relations internationales de la Francophonie était à Abidjan à l’invitation du gouvernement ivoirien.
En marge de cette visite, il a confié: « Nous avons eu une rencontre avec elle et à la suite, nous avons effectué une mission au Québec, du 25 septembre au 1er octobre, où nous avons visité un ensemble de projets. Bien avant, nous avons signé des partenariats. Ce que nous visons aujourd’hui, c’est d’étendre l’offre de formation des jeunes de notre système de sorte qu’il y ait de nombreux jeunes qui s’inscrivent dans le système de formation professionnelle et technique ». Pour le patron de l’Enseignement technique, le Québec apparaît comme un partenaire incontournable parce qu’il a en commun avec la Côte d’Ivoire le français.
« Lorsque nous avons visité les centres de formation là-bas, que ce soit en technique, en agriculture, en électricité... nous avons vu des plateaux techniques. L’idée, c’est de pouvoir inscrire de nombreux jeunes de notre système pour les formations de sorte qu’ils reviennent au pays bien formés et qu’ils puissent intégrer le tissu industriel en Côte d’Ivoire. Il y a une vingtaine de centres de formation représentés aujourd’hui. Avec eux nous allons discuter encore et faire en sorte qu’à partir de l’hiver une cohorte de 28 jeunes déjà inscrits aille se former et en 2024 on va amorcer l’envoi de jeunes ivoiriens dans les Collèges d’enseignement général et professionnel (Cegeps) au Québec », a-t-il annoncé.
Et d’ajouter que les formations vont durer 3 ans. Et grâce à ces formations pratiques, les jeunes pourront travailler un moment avant de revenir dans le système ivoirien. « C’est donc une aubaine pour montrer aux parents que la formation professionnelle nourrit son homme. Notre autre objectif est de faire des réformes en ce qui concerne notre système de sorte qu’en interne notre programme soit adapté au marché international. Nous allons introduire ces réformes avec les Cegeps à commencer par l’approche par compétence. Ils vont nous aider afin que la formation professionnelle soit de très bonne qualité dans notre pays », a conclu le ministre
A l’en croire, au sortir d’une formation au Québec, ces jeunes seront pleinement qualifiés et obtiendront des emplois bien rémunérés. « C’est un modèle intéressant pour plusieurs pays comme la Côte d’Ivoire. Nous travaillons actuellement sur un projet avec le ministre. Ce projet va permettre à 28 Ivoiriens de bénéficier d’une formation chez nous en ce qui concerne les métiers où il y a des pénuries de main-d’œuvre ici. C’est donc un partenariat gagnant-gagnant », a-t-il précisé. Quant au ministre Koffi N’Guessan, il a rappelé que c’est en janvier 2023 que la ministre québecoise des Relations internationales de la Francophonie était à Abidjan à l’invitation du gouvernement ivoirien.
En marge de cette visite, il a confié: « Nous avons eu une rencontre avec elle et à la suite, nous avons effectué une mission au Québec, du 25 septembre au 1er octobre, où nous avons visité un ensemble de projets. Bien avant, nous avons signé des partenariats. Ce que nous visons aujourd’hui, c’est d’étendre l’offre de formation des jeunes de notre système de sorte qu’il y ait de nombreux jeunes qui s’inscrivent dans le système de formation professionnelle et technique ». Pour le patron de l’Enseignement technique, le Québec apparaît comme un partenaire incontournable parce qu’il a en commun avec la Côte d’Ivoire le français.
« Lorsque nous avons visité les centres de formation là-bas, que ce soit en technique, en agriculture, en électricité... nous avons vu des plateaux techniques. L’idée, c’est de pouvoir inscrire de nombreux jeunes de notre système pour les formations de sorte qu’ils reviennent au pays bien formés et qu’ils puissent intégrer le tissu industriel en Côte d’Ivoire. Il y a une vingtaine de centres de formation représentés aujourd’hui. Avec eux nous allons discuter encore et faire en sorte qu’à partir de l’hiver une cohorte de 28 jeunes déjà inscrits aille se former et en 2024 on va amorcer l’envoi de jeunes ivoiriens dans les Collèges d’enseignement général et professionnel (Cegeps) au Québec », a-t-il annoncé.
Et d’ajouter que les formations vont durer 3 ans. Et grâce à ces formations pratiques, les jeunes pourront travailler un moment avant de revenir dans le système ivoirien. « C’est donc une aubaine pour montrer aux parents que la formation professionnelle nourrit son homme. Notre autre objectif est de faire des réformes en ce qui concerne notre système de sorte qu’en interne notre programme soit adapté au marché international. Nous allons introduire ces réformes avec les Cegeps à commencer par l’approche par compétence. Ils vont nous aider afin que la formation professionnelle soit de très bonne qualité dans notre pays », a conclu le ministre