
La journée africaine des droits de l'homme a été célébrée à Abidjan, en présence de hautes autorités, de diplomates et d'acteurs de la société civile (Ph: DR)
La journée africaine des droits de l'homme a été célébrée à Abidjan, en présence de hautes autorités, de diplomates et d'acteurs de la société civile (Ph: DR)
Face aux coups d’Etat, conflits armés, extrémisme violent: Le Cndh plaide pour une meilleure défense des droits humains
Nombreux sont les fléaux que connaît actuellement le continent africain. Face à cela, le Conseil des droits de l’homme exhorte les Africains au respect scrupuleux des droits de l’homme.
Namizata Sangaré a fait cette exhortation au cours de la célébration de la Journée africaine des droits de l’homme qui a eu lieu, hier, au siège de cette institution, à Cocody II Plateaux.
«L’actualité sur le continent est marquée par des coups d’État survenus ces dernières années, les conflits armés, l’extrémisme violent, l’immigration clandestine, l’exploitation et la maltraitance des migrants africains, les catastrophes naturelles, les violences basées sur le genre, l’exploitation des enfants pour ne citer que ces difficultés. Cette actualité nous invite tous à défendre davantage les droits de l’Homme aujourd’hui», a-t-elle déclaré.
Cette cérémonie s’est déroulée autour du thème «Protocole de Maputo à 20 ans : appel à la ratification, à la mise en œuvre, à la domestication et à l’établissement de rapports ».
Elle a, par ailleurs, enregistré la présence du directeur de cabinet du Garde des sceaux, ministre de la Justice et des droits de l’Homme ; ainsi que le directeur technique du ministre des Affaires étrangères, de l’intégration africaine et des Ivoiriens de l’extérieur. Sans oublier le conseiller technique de la Présidente du Sénat qu’il représentait. Des ambassadeurs et représentants des chancelleries ont aussi participé à cette rencontre.
Dans son discours, la présidente du Cndh, Namizata Sangaré, a également réaffirmé l’engagement de cette institution à donner un coup de fouet à la vulgarisation des mécanismes africains de promotion et de protection des droits de l’homme. Pour elle, l’occasion était plus que propice.
Elle a rappelé, en outre, que la date du 21 octobre a été décrétée par l’Union africaine, Journée africaine des droits de l’homme, étant donné que c’est le 21 octobre 1986 que le premier instrument qui assure la protection des droits des Africains est entrée en vigueur, après sa ratification par 25 pays. Il s’agit de la charte africaine des droits de l’Homme ou encore Protocole de Mapouto.
Pour elle, «la charte africaine des droits de l’Homme est l’instrument par excellence qui a été élaboré par des experts africains pour les Africains à la lumière des préoccupations des populations africaines. C’est un instrument qui est très important», a-t-elle tenu à faire savoir. «Le Cndh a décidé de marquer d’une pierre blanche cette journée, en réaffirmant son engagement en faveur de la vulgarisation des mécanismes africains de promotion et de protection des droits de l’Homme», a souligné sa présidente.