Cacao : Un étudiant présente une étude en vue d’améliorer la production

Aboya Ange Remi, a convaincu le jury présidé par le Prof titulaire Aka Brou Emmanuel
Aboya Ange Remi, a convaincu le jury présidé par le Prof titulaire Aka Brou Emmanuel
Aboya Ange Remi, a convaincu le jury présidé par le Prof titulaire Aka Brou Emmanuel

Cacao : Un étudiant présente une étude en vue d’améliorer la production

Le 15/10/23 à 11:39
modifié 15/10/23 à 11:39
L’étudiant de Master II, Aboya Ange Remi, a convaincu le jury présidé par le Prof titulaire Aka Brou Emmanuel, lors de sa soutenance sur la mesure d’efficacité technique des producteurs de cacao, le vendredi 13 octobre 2023.

La Côte d’Ivoire, premier producteur mondial de fèves avec plus de deux millions de tonnes et 40% de l’offre mondiale, traine toutefois des défauts au niveau de la production. C’est la raison pour laquelle, un étudiant de Master II à l’Institut universitaire d’Abidjan (IUA) sis à Cocody-Angré, a consacré une étude sur ‘’la mesure de l’efficacité technique des producteurs de cacao : cas de la Côte d’Ivoire’’. C’était le vendredi 13 octobre 2023.

Devant un jury présidé par le Prof titulaire des sciences économiques de l’Université Félix Houphouet Boigny, Aka Brou Emmanuel, et comprenant Prof Séraphin Prao, professeur agrégé d’économie de l’Université Alassane Ouattara de Bouaké et Dr Dja Nicaise, enseignant chercheur à l’Université Alassane Ouattara de Bouaké, l’étudiant Aboya Ange Rémi a reçu la note de 17/20.

Et pour cause, selon le jury, l’impétrant a présenté un sujet d’intérêt et l’a bien mené. Aboya Angé Rémi a expliqué dans son mémoire que 58% des producteurs de cacao en Côte d’Ivoire sont techniquement inefficaces. Car, a-t-il relevé, mal formés, les producteurs n’utilisent ni les bonnes semences ni les pesticides adaptés. En outre, a ajouté l’impétrant, les superficies exploitées sont trop vastes comparativement aux rendements obtenus. Il a souligné que le changement climatique a également des effets néfastes sur la production. Il a donc incité l’Etat à former les producteurs, à leur octroyer des engrais de qualité, à leur permettre d’avoir accès au crédit. Il a aussi exhorté les producteurs à réorienter leur culture vers une culture écologique.

Prof Séraphin Prao a salué la qualité d’une étude menée par un excellent étudiant qui permet de trouver des solutions à une spéculation qui fait vivre près de 24% de la population ivoirienne et représente à elle seule environ 15% du PIB et 40% des exportations du pays. Le professeur d’économie a insisté sur la nécessité de promouvoir une agriculture intensive en Côte d’Ivoire. D’où l’importance de cette soutenance.



Le 15/10/23 à 11:39
modifié 15/10/23 à 11:39