Les acteurs ont été invités à travailler pour formuler des recommandations concrètes.
Agriculture durable: Le Comité ouest-africain de contrôle des engrais opérationnel
Le Comité ouest-africain de contrôle des engrais (Coace), né de la volonté de la Cedeao et de ses partenaires, la Communauté économique et monétaire ouest africaine (Uemoa) et le Comité permanent inter-États de lutte contre la sécheresse dans le Sahel (Cilss), tient, depuis le 26 septembre à Abidjan, sa première réunion statutaire.
Cette rencontre, qui s’achève le jeudi 28 septembre, marque le démarrage effectif des activités du Coace. Elle a pour objectif de booster le développement du secteur des engrais dans les États membres et de promouvoir la production et la productivité agricoles dans la région.
Angui Kouassi Téhua, directeur général des productions et de la sécurité alimentaire au ministère d’État, ministère de l’Agriculture et du Développement rural, a indiqué que bien que les engrais soient l’un des intrants clés du secteur agricole, leur utilisation reste inférieure à l’objectif fixé dans la déclaration d’Abuja de 2006, à savoir l’utilisation d’au moins 50 kg d’éléments nutritifs par hectare de terre arable. Il a précisé que le rôle de supervision règlementaire du Coace doit favoriser les approches communes et le partage d’informations ou d’expériences sur la création ou le renforcement des structures nationales de contrôle de la qualité des engrais et des laboratoires d’analyse des engrais désignés par les ministères de tutelle.
Le représentant du ministre Kobenan Kouassi Adjoumani a souligné l'importance de l'harmonisation des procédures de contrôle de qualité des engrais entre les États membres afin de faciliter le commerce des engrais au sein de la région. Il a appelé tous les acteurs à travailler ensemble pour formuler des recommandations concrètes en vue de la mise en œuvre de la déclaration de Lomé sur les engrais et la santé des sols.
Dr Abdoulaye Mohamadou, secrétaire exécutif du Cilss, a noté que cette première réunion statutaire du Comité ouest africain de contrôle des engrais témoigne de l'engagement des parties membres à résoudre le problème de "l'accès aux engrais" afin de stimuler la productivité agricole. Il s'est réjoui de cet événement, qui marque l'opérationnalisation du règlement communautaire relatif au contrôle de la qualité des engrais. Plus de 10 ans, après son adoption à Abidjan à la 69e session ordinaire du Conseil des ministres de la Cedeao en décembre 2012. Et de souligner que cela résulte d'un processus consensuel et d'efforts considérables déployés par les experts, les décideurs politiques et les partenaires techniques et financiers.
Ekwé Dossa, directeur de la santé des sols et productivité agricole à l'Ifdc( International fertilizer development), a affirmé que cette rencontre constitue une avancée majeure vers les objectifs de développement durable visant à éradiquer la pauvreté et à lutter contre la faim en augmentant de manière quantitative et qualitative l'utilisation des engrais minéraux et organiques dans l’amélioration des stratégies de gestion de la fertilité des sols et d’intensification agricole en Afrique Sub Saharienne. Il a aussi noté que les engrais minéraux ne présentent pas de danger s'ils sont utilisés de manière appropriée.
Angui Kouassi Téhua, directeur général des productions et de la sécurité alimentaire au ministère d’État, ministère de l’Agriculture et du Développement rural, a indiqué que bien que les engrais soient l’un des intrants clés du secteur agricole, leur utilisation reste inférieure à l’objectif fixé dans la déclaration d’Abuja de 2006, à savoir l’utilisation d’au moins 50 kg d’éléments nutritifs par hectare de terre arable. Il a précisé que le rôle de supervision règlementaire du Coace doit favoriser les approches communes et le partage d’informations ou d’expériences sur la création ou le renforcement des structures nationales de contrôle de la qualité des engrais et des laboratoires d’analyse des engrais désignés par les ministères de tutelle.
Le représentant du ministre Kobenan Kouassi Adjoumani a souligné l'importance de l'harmonisation des procédures de contrôle de qualité des engrais entre les États membres afin de faciliter le commerce des engrais au sein de la région. Il a appelé tous les acteurs à travailler ensemble pour formuler des recommandations concrètes en vue de la mise en œuvre de la déclaration de Lomé sur les engrais et la santé des sols.
Dr Abdoulaye Mohamadou, secrétaire exécutif du Cilss, a noté que cette première réunion statutaire du Comité ouest africain de contrôle des engrais témoigne de l'engagement des parties membres à résoudre le problème de "l'accès aux engrais" afin de stimuler la productivité agricole. Il s'est réjoui de cet événement, qui marque l'opérationnalisation du règlement communautaire relatif au contrôle de la qualité des engrais. Plus de 10 ans, après son adoption à Abidjan à la 69e session ordinaire du Conseil des ministres de la Cedeao en décembre 2012. Et de souligner que cela résulte d'un processus consensuel et d'efforts considérables déployés par les experts, les décideurs politiques et les partenaires techniques et financiers.
Ekwé Dossa, directeur de la santé des sols et productivité agricole à l'Ifdc( International fertilizer development), a affirmé que cette rencontre constitue une avancée majeure vers les objectifs de développement durable visant à éradiquer la pauvreté et à lutter contre la faim en augmentant de manière quantitative et qualitative l'utilisation des engrais minéraux et organiques dans l’amélioration des stratégies de gestion de la fertilité des sols et d’intensification agricole en Afrique Sub Saharienne. Il a aussi noté que les engrais minéraux ne présentent pas de danger s'ils sont utilisés de manière appropriée.