Souveraineté alimentaire: Des experts préconisent le renforcement des systèmes des petits exploitants agricoles

Dr Miezzan Kouamé, directeur exécutif d’AfricaSeeds,  a entretenu la presse sur l’importance du secteur semencier dans la souveraineté alimentaire. (Photo DR)
Dr Miezzan Kouamé, directeur exécutif d’AfricaSeeds, a entretenu la presse sur l’importance du secteur semencier dans la souveraineté alimentaire. (Photo DR)
Dr Miezzan Kouamé, directeur exécutif d’AfricaSeeds, a entretenu la presse sur l’importance du secteur semencier dans la souveraineté alimentaire. (Photo DR)

Souveraineté alimentaire: Des experts préconisent le renforcement des systèmes des petits exploitants agricoles

Le 27/09/23 à 19:43
modifié 28/09/23 à 04:44
L’organisation semencière intergouvernementale ‘’Africaseeds’’ s’engage à promouvoir le développement inclusif du secteur semencier en Afrique, lors de la 6e édition du Salon de l’agriculture et des ressources animales d’Abidjan (Sara) prévue du 29 septembre au 08 octobre 2023, au Parc des expositions d’Abidjan. Cette structure mandatée par l’Union africaine (Ua) sera présente à cette occasion, avec des experts pour entretenir les visiteurs. Elle compte aussi organiser, le 06 octobre, une conférence publique sur le thème : « le secteur semencier, source d’innovations pour faire face aux défis de la sécurité alimentaire en Afrique ».
Au cours d’une conférence de presse tenue, le 26 Septembre, sur l’importance du secteur semencier dans la souveraineté alimentaire, le directeur exécutif d’AfricaSeeds, Dr Miezzan Kouamé, a préconisé que l'accent soit mis sur le renforcement des systèmes des petits exploitants agricoles et leur connexion avec les réseaux de semences formels. Il a aussi encouragé la collaboration entre les secteurs public, privé et les petits exploitants, de sorte à s'aligner sur l'Agenda 2063 de l'Union africaine pour un développement inclusif. « Il faut organiser les réseaux semenciers traditionnels, les intégrer et former les acteurs », a-t-il suggéré. Dans le même sens, la spécialiste, Miche Paganini, a préconisé aux États africains d'investir dans les petits exploitants agricoles et de nouer des partenariats avec le secteur formel, en établissant des entreprises semencières privées à petite échelle, pour lutter contre la faim, la pauvreté, la malnutrition et garantir la sécurité alimentaire. Elle a ajouté que les importations alimentaires en Afrique, coûtent environ 35 milliards de dollars et devraient atteindre 100 milliards de dollars d'ici 2030. « La semence est l’intrant déterminant pour l’accroissement de la productivité, de la production, et de manière générale, pour la transformation de l’agriculture. Le secteur semencier en Côte d’Ivoire est marqué par la coexistence de deux systèmes de fourniture de semences, à savoir le système formel qui assure environ 20% des semences et le système informel qui assure environ 80% », a-t-elle poursuivi.


Infos : Sercom


Le 27/09/23 à 19:43
modifié 28/09/23 à 04:44