
L'eau, source de vie, demeure une denrée rare pour une bonne partie de la population africaine. (Ph: Dr)
L'eau, source de vie, demeure une denrée rare pour une bonne partie de la population africaine. (Ph: Dr)
Eau potable : Plus de 839 millions d’Africains ne disposent pas de services d’hygiène de base
Le groupe d'action politique et de plaidoyer ''SpeaK Up Africa'' a organisé, hier, un webinaire sur la question de l'eau potable en Afrique.
La question de la disponibilité de l’eau potable et du service d’hygiène de base en Afrique demeure une préoccupation majeure. Selon la chargée de programme Assainissement du groupe d’action politique et de plaidoyer ‘’SpeaK Up Africa’’ (SUA), Roxane Fian, à ce jour, 779 millions d’Africains n’ont pas accès à l’eau potable.
En outre, 208 millions de personnes sur le continent noir pratiquent la défécation à l’air libre et 839 millions ne disposent pas de services d’hygiène de base.
Selon l’Agence ivoirienne de presse qui relaie l’information, ces chiffres ont été livrés le mercredi 6 septembre, au cours d’un webinaire, organisé en collaboration avec le Réseau des médias africains pour la promotion de la santé et de l’environnement (Remapsen).
Cette rencontre virtuelle, à laquelle ont pris par une cinquantaine de journalistes, membres du Remapsen, issus de 30 pays, avait pour thème : « Les défis de l’assainissement en Afrique ».
A l’occasion, Roxane Fian, a déclaré que les États africains doivent redoubler d’efforts pour faire face à cette réalité et relever le défi de l’accès aux services d’assainissement de base.
Cependant, ces États sont confrontés à l’urbanisation rapide et incontrôlée des villes, au boom de la natalité, ainsi qu’au changement climatique (qui entraîne les inondations et la sècheresse). Si ce défi n’est pas relevé, alors ce sera la porte ouverte à l’insalubrité et des épidémies.
« L’assainissement est un ensemble d’actions visant à améliorer les conditions de vie humaine des communautés, en référence aux conditions de santé publique liées à l’eau potable, au traitement et à l’élimination des excréments humains et des eaux usées », a-t-elle souligné.
Pour elle, il est aussi nécessaire d’instruire les populations, les Ong et les prestataires privés sur les pratiques d’hygiène élémentaires (la construction de WC, la gestion des points d’eau potable, le lavage des mains, le drainage des eaux usées domestiques, la propreté des caniveaux...) et s’approprier ces pratiques pour un assainissement durable et sécurisé.
"L’eau issue du traitement de la boue de vidange, par exemple, peut être réutilisée pour l’agriculture, la fabrication des pavés de route, des bâtiments et des travaux publics. Mais les populations ne doivent pas l’utiliser à des fins ménagères (boire et manger)".
Elle a, en outre, appelé les médias à amplifier les actions en sensibilisant les populations à l’assainissement collectif qui permettra un bien-être et prévenir les maladies.
Le groupe d’action politique et de plaidoyer ‘’SpeaK Up Africa’’, dont le siège est basé à Dakar, au Sénégal, s’est donné pour mission de catalyser le leadership, favoriser le changement de politique et accroître la sensibilisation au développement durable en Afrique. Il œuvre aussi pour la transformation des sociétés africaines.
Selon l’Agence ivoirienne de presse qui relaie l’information, ces chiffres ont été livrés le mercredi 6 septembre, au cours d’un webinaire, organisé en collaboration avec le Réseau des médias africains pour la promotion de la santé et de l’environnement (Remapsen).
Cette rencontre virtuelle, à laquelle ont pris par une cinquantaine de journalistes, membres du Remapsen, issus de 30 pays, avait pour thème : « Les défis de l’assainissement en Afrique ».
A l’occasion, Roxane Fian, a déclaré que les États africains doivent redoubler d’efforts pour faire face à cette réalité et relever le défi de l’accès aux services d’assainissement de base.
Cependant, ces États sont confrontés à l’urbanisation rapide et incontrôlée des villes, au boom de la natalité, ainsi qu’au changement climatique (qui entraîne les inondations et la sècheresse). Si ce défi n’est pas relevé, alors ce sera la porte ouverte à l’insalubrité et des épidémies.
« L’assainissement est un ensemble d’actions visant à améliorer les conditions de vie humaine des communautés, en référence aux conditions de santé publique liées à l’eau potable, au traitement et à l’élimination des excréments humains et des eaux usées », a-t-elle souligné.
Pour elle, il est aussi nécessaire d’instruire les populations, les Ong et les prestataires privés sur les pratiques d’hygiène élémentaires (la construction de WC, la gestion des points d’eau potable, le lavage des mains, le drainage des eaux usées domestiques, la propreté des caniveaux...) et s’approprier ces pratiques pour un assainissement durable et sécurisé.
"L’eau issue du traitement de la boue de vidange, par exemple, peut être réutilisée pour l’agriculture, la fabrication des pavés de route, des bâtiments et des travaux publics. Mais les populations ne doivent pas l’utiliser à des fins ménagères (boire et manger)".
Elle a, en outre, appelé les médias à amplifier les actions en sensibilisant les populations à l’assainissement collectif qui permettra un bien-être et prévenir les maladies.
Le groupe d’action politique et de plaidoyer ‘’SpeaK Up Africa’’, dont le siège est basé à Dakar, au Sénégal, s’est donné pour mission de catalyser le leadership, favoriser le changement de politique et accroître la sensibilisation au développement durable en Afrique. Il œuvre aussi pour la transformation des sociétés africaines.