L'équipe ivoirienne devra sortir les tripes face à celle d'Espagne en début d'après midi
Mondial de basket-ball 2023: Le grand défi des Éléphants
Les premiers matches de la Coupe du monde masculine de basket-ball rebaptisée Fiba basket-ball world Cup 2023 ont débuté le vendredi 25 août. Cette compétition rassemble, pour la première fois, 32 équipes qui joueront 92 matches en 15 jours, c'est-à -dire du 25 août au 10 septembre, dans les trois pays
coorganisateurs que sont l’Indonésie, les Philippines et le Japon.
Pour sa part, l’équipe de Côte d’Ivoire, vice-championne d’Afrique, débute sa campagne, aujourd’hui, à l’Indonesia Arena de Jakarta, dans un édifice de 16 000 places bâti à l’occasion de cet événement. Les Éléphants de Dejan Prokic devront battre l’Espagne, tenante du titre et grande favorite de cette édition asiatique, pour être beaucoup plus à l’aise pour la suite des débats. Une ambition légitime. Même si pour les observateurs, tomber cette machine ibérique serait un miracle pour eux.
L’Espagne, en effet, fait partie des cinq pays à avoir gagné la Coupe du monde Fiba plus d’une fois. Le premier titre a été acquis en 2006, au Japon, avec des succès face à l’Argentine, en demi-finale et contre la Grèce en finale. Le deuxième trophée a été conquis en 2019, en Chine, après avoir eu recours à deux prolongations pour vaincre l’Australie en demi-finale avant de disposer de l’Argentine (95-75) en finale. Les autres pays titrés plus d’une fois en Coupe du monde sont : Usa (5 fois), Yougoslavie (5), Urss (3) et Brésil (2).
Mais les Ivoiriens, eux, y croient : « nous n’avons pas de complexe. Si nous sommes arrivés à ce stade, cela veut dire que nous avons du mérite. Dans ce match contre l’Espagne, nous allons jouer notre basket-ball en pensant à la victoire et à tout le bonheur que cela pourra procurer à tous nos concitoyens», déclare Jean-Philippe Dally, pivot des Éléphants.
Cette déclaration du joueur traduit bien l’état d’esprit du groupe. C’est que cette équipe de Côte d’Ivoire n’a jamais été aussi pimpante. Surtout durant ces dix dernières années. « La Côte d’Ivoire ne fixe pas de limite sinon ce serait inhiber nos forces avant même la compétition. L’objectif est connu, c’est de sortir, au pire des cas, en tant que meilleure nation africaine pour valider directement notre qualification pour les Jeux Olympiques 2024 de Paris», confie le président de la Fédération ivoirienne de basket-ball, Mahama Coulibaly.
Les joueurs, eux, ne se fixent pas de limite. C’est vrai qu’il manquera, Moh Bamba ou Poythress, qui se remettent de leurs blessures, pour créer plus de misère aux adversaires, mais le technicien slovène des Ivoiriens, Dejan Prokic, a sa petite idée derrière la tête. « La Côte d’Ivoire a sa spécificité. C’est une équipe accrocheuse, avec une très bonne défense. Si nous arrivons à maintenir cette cadence en reproduisant à chaque match cette défense agressive, je pense qu’avec un minimum de réussite face au panier, nous arriverons à faire parler de nous dans cette Coupe du monde 2023», estime le coach, Dejan Prokic.
Il a la chance de conduire une équipe prometteuse de Côte d’Ivoire classée 42e mondial et 5e nation africaine. Une équipe alliant jeunesse et expérience et qui a été la première nation à se qualifier pour cette Coupe du monde (en dehors des pays organisateurs). Les Éléphants ont réalisé un parcours parfait lors des tournois qualificatifs (9 victoires consécutives). Ils ont terminé devant le Nigeria, première nation africaine et l’Angola. De quoi faire rêver tout le pays.
Pour leur cinquième participation en phase finale de la Coupe du monde de Fiba, les Éléphants veulent faire mieux que lors des précédentes éditions. En 2019, en Chine, la Côte d’Ivoire avait perdu ses cinq matches (55-70 contre la Chine, 71-87, contre le Venezuela, 63-80, contre la Pologne, 66-83 contre Nigeria et 71-80 contre la Corée).
La seule fois où les Ivoiriens ont remporté un match dans cette Coupe du monde de Fiba, c’était en 2010, en Turquie. Ils avaient corrigé Porto Rico (88-79) en phase de groupes.
Mais les Ivoiriens, eux, y croient : « nous n’avons pas de complexe. Si nous sommes arrivés à ce stade, cela veut dire que nous avons du mérite. Dans ce match contre l’Espagne, nous allons jouer notre basket-ball en pensant à la victoire et à tout le bonheur que cela pourra procurer à tous nos concitoyens», déclare Jean-Philippe Dally, pivot des Éléphants.
Cette déclaration du joueur traduit bien l’état d’esprit du groupe. C’est que cette équipe de Côte d’Ivoire n’a jamais été aussi pimpante. Surtout durant ces dix dernières années. « La Côte d’Ivoire ne fixe pas de limite sinon ce serait inhiber nos forces avant même la compétition. L’objectif est connu, c’est de sortir, au pire des cas, en tant que meilleure nation africaine pour valider directement notre qualification pour les Jeux Olympiques 2024 de Paris», confie le président de la Fédération ivoirienne de basket-ball, Mahama Coulibaly.
Les joueurs, eux, ne se fixent pas de limite. C’est vrai qu’il manquera, Moh Bamba ou Poythress, qui se remettent de leurs blessures, pour créer plus de misère aux adversaires, mais le technicien slovène des Ivoiriens, Dejan Prokic, a sa petite idée derrière la tête. « La Côte d’Ivoire a sa spécificité. C’est une équipe accrocheuse, avec une très bonne défense. Si nous arrivons à maintenir cette cadence en reproduisant à chaque match cette défense agressive, je pense qu’avec un minimum de réussite face au panier, nous arriverons à faire parler de nous dans cette Coupe du monde 2023», estime le coach, Dejan Prokic.
Il a la chance de conduire une équipe prometteuse de Côte d’Ivoire classée 42e mondial et 5e nation africaine. Une équipe alliant jeunesse et expérience et qui a été la première nation à se qualifier pour cette Coupe du monde (en dehors des pays organisateurs). Les Éléphants ont réalisé un parcours parfait lors des tournois qualificatifs (9 victoires consécutives). Ils ont terminé devant le Nigeria, première nation africaine et l’Angola. De quoi faire rêver tout le pays.
Pour leur cinquième participation en phase finale de la Coupe du monde de Fiba, les Éléphants veulent faire mieux que lors des précédentes éditions. En 2019, en Chine, la Côte d’Ivoire avait perdu ses cinq matches (55-70 contre la Chine, 71-87, contre le Venezuela, 63-80, contre la Pologne, 66-83 contre Nigeria et 71-80 contre la Corée).
La seule fois où les Ivoiriens ont remporté un match dans cette Coupe du monde de Fiba, c’était en 2010, en Turquie. Ils avaient corrigé Porto Rico (88-79) en phase de groupes.
C’est pour faire mieux à Jakarta que Dejan Prokic, le sélectionneur de la Côte d’Ivoire, a porté son choix sur 12 joueurs : Souleyman Diabaté, Cédric Bah, Vafessa Fofana, Charles Abouo, Amadou Sidibé, Patrick Tapé, Assemian Moularé, Bazoumana Koné, Maxence Dadiet, Nisré Zouzoua, Mike Fofana et Dally Jean-Philippe. Un commando prêt à se sacrifier pour le drapeau national.
PAUL BAGNINI