Élections apaisées : Le Commissariat de police sensibilise les populations de Bonoua

le  Sous-préfet de Bonoua, Dr Kouadio Maizan Kra, a livré un message de paix. (Ph: Dr)
le Sous-préfet de Bonoua, Dr Kouadio Maizan Kra, a livré un message de paix. (Ph: Dr)
le Sous-préfet de Bonoua, Dr Kouadio Maizan Kra, a livré un message de paix. (Ph: Dr)

Élections apaisées : Le Commissariat de police sensibilise les populations de Bonoua

Le 04/08/23 à 18:53
modifié 04/08/23 à 18:53
Le Commissariat de police de Bonoua a procédé au lancement des journées de cohésion police-population pour des élections municipales 2023 apaisées dans la cité de l’ananas. L'initiative qui a débuté le 20 juillet, s'achèvera le 3 septembre 2023.

Lors de la cérémonie officielle de lancement qui s’est tenue le 3 août 2023 à la Cour royale de Bonoua, le Commissaire de police 1re classe, Gbato Gérard, chef de service du commissariat de police de la circonscription de Bonoua, a indiqué que c’est un projet initié sur instruction du préfet de police du Sud-Comoé d’Aboisso pour ouvrir un cadre de dialogue socio-communautaire.

Il a expliqué que ces journées visent la préservation de la cohésion sociale dans la période électorale. «Bonoua ayant été le théâtre de violence lors des élections de 2020 », a rappelé le Commissaire Gbato.

Une préservation de la cohésion sociale qui, selon le chef de service Gbato Gérard, devra se faire entre les communautés autochtones et étrangères. Mais aussi entre ces deux communautés, l’administration et les forces de sécurité.

Concernant le mode opératoire de sensibilisation, le commissaire de police de la circonscription de Bonoua a parlé de « rencontres de corps à corps » dans les marchés, les gares routières, sur les chantiers de construction, dans les domiciles et autres.

« Il faut que chacun se rende compte que les élections sont un jeu démocratique qui peuvent générer certes des adversités. Mais elles doivent rester uniquement au stade électoral. Nous ne devons pas atteindre un niveau de violence qui va entraîner la destruction des biens d’autrui et par ricochet des pertes en vie humaine », a déclaré Gbato Gérard.

Par ailleurs, cette initiative a été saluée par Sa Majesté le roi Nanan Miézan Kacou Venance. Des chefs de génération, de quartier, des communautés étrangères, les présidents d’associations et les guides religieux se sont inscrits dans cette dynamique.

À cet effet, les jeunes de Bonoua par la voix de leur président Ange Boka se sont engagés à faire en sorte que cette idée de préservation de la cohésion sociale soit diffusée, mais surtout protégée et sauvegardée par eux-mêmes.

Notons que la cérémonie a été présidée par le Sous-préfet de Bonoua, Dr Kouadio Maizan Kra, assisté du Commissaire divisionnaire major de police Bakayoko Soualiho.


Le 04/08/23 à 18:53
modifié 04/08/23 à 18:53