Patrick G. ne retournera pas de sitôt chez lui au Cameroun. La justice ivoirienne l’a condamné pour 20 ans de prison ferme pour avoir mis fin aux jours de sa concubine Christelle. Les faits.

Patrick G et sa compatriote vivaient en harmonie à Anoumabo dans la commune de Marcory. De leur union, est né un petit garçonnet. Patrick envoie sa concubine et son fils au pays pour présenter l’enfant à leurs familles respectives.A Abidjan, le jeune camerounais est mis aux arrêts pour avoir recelé un objet volet.

Informée, Christelle écourte son séjour et revient sur Abidjan. En attendant la libération de son époux, elle héberge chez eux un autre compatriote venu de l’Algérie. Informé des infidélités de sa femme, Patrick détenu en prison, demande à sa chérie de bien se comporter à son absence. Libéré en mai 2019, il se rend chez lui et retrouve sa petite famille. 24 heures après sa libération, il retrouve les vêtements de l’amant de sa femme dans un coin de la maison. L’homme rentre dans une colère noire et les disputes débutent.

Le couple se bagarre dans leur studio, Patrick se saisit d’un fer numéro 8, servant à la cuisson de la pâte de manioc communément appelé « placali » en Côte d’Ivoire. Poussé par la colère, il enchaîne de violents coups sur sa chérie jusqu’à ce que la mort s’ensuive. Devant, le juge, le 20 juillet 2023, il dit regretter la mort de sa bien-aimée et demande pardon au peuple camerounais et ivoirien pour l’acte ignoble.