Le Cocan a eu l'ingénieuse idée de penser au sort des infrastructures après la Can. (Ph: Dr)
Pérennisation des acquis de la Can 2023 : Voici ce que propose le Cocan
Le Comité local d’organisation de la 34e édition de la Coupe d’Afrique des nations de football (Cocan 2023) a organisé, les 20 et 21 juillet, un séminaire à Grand-Bassam.
Sous la houlette de son président, François Albert Amichia, le comité a mené une réflexion profonde sur l’héritage matériel et immatériel de la Can 2023.
Au bout de deux jours de travaux, les experts ivoiriens et d’autres venus du Cameroun, de la France et du Maroc ont fait des propositions en vue de pérenniser les acquis de la Can.
En gros, le séminaire recommande que soit créée une structure nationale autonome dont la mission sera d’organiser de grands événements sportifs dans le pays. Ce serait une manière non seulement de maintenir en vie ces infrastructures, mais aussi de les rentabiliser afin de générer de l’argent pour leur entretien.
Pour les experts, il faut impliquer les parties prenantes dans la construction d’un modèle économique et de gouvernance, tout en prenant en compte les réalités locales. Ils ont également évoqué la nécessité de mener une réflexion avec des partenaires. Et, pourquoi pas, de définir et opérationnaliser des approches innovantes (business model...) pour la mobilisation des ressources nécessaires à l’entretien des infrastructures dédiées à la Can 2023.
Voilà, entre autres, ce que l’on peut retenir du séminaire de Grand-Bassam. Naturellement, ces réflexions peuvent évoluer. Dans tous les cas, l’objectif, tel que souligné par le président François Albert Amichia, est d’éviter que les beaux ouvrages bâtis tombent en désuétude, une fois la fête terminée.
« ... Tout en sachant que les infrastructures sportives appartiennent au ministère des Sports. Que deviennent les hôtels qui auront été construits pour accueillir les équipes, tout en sachant qu’administrativement, ils dépendent du ministère du Tourisme ? Mais surtout tous ces jeunes que nous avons formés durant toutes ces années aux métiers relatifs à l’organisation de grands événements sportifs... », avait-il déclaré.
Le Cocan a fait appel à des experts et à des personnes-ressources des pays qui ont déjà eu à organiser ce genre d’événements pour qu’ensemble, ils puissent faire des propositions au gouvernement ivoirien à qui reviendra le dernier mot.
Les travaux ont démarré par une cérémonie d’ouverture et ont été suivis de quatre panels de haut niveau et quatre groupes de travail sur des thématiques différentes.
La gouvernance des infrastructures sportives et non sportives de la Can ; la valorisation de l’expertise acquise et le développement du capital humain ; la constitution d’une mémoire du football et de la Can et la planification ainsi que la programmation des charges récurrentes et des dépenses d’entretien des infrastructures.
Au bout de deux jours de travaux, les experts ivoiriens et d’autres venus du Cameroun, de la France et du Maroc ont fait des propositions en vue de pérenniser les acquis de la Can.
En gros, le séminaire recommande que soit créée une structure nationale autonome dont la mission sera d’organiser de grands événements sportifs dans le pays. Ce serait une manière non seulement de maintenir en vie ces infrastructures, mais aussi de les rentabiliser afin de générer de l’argent pour leur entretien.
Pour les experts, il faut impliquer les parties prenantes dans la construction d’un modèle économique et de gouvernance, tout en prenant en compte les réalités locales. Ils ont également évoqué la nécessité de mener une réflexion avec des partenaires. Et, pourquoi pas, de définir et opérationnaliser des approches innovantes (business model...) pour la mobilisation des ressources nécessaires à l’entretien des infrastructures dédiées à la Can 2023.
Voilà, entre autres, ce que l’on peut retenir du séminaire de Grand-Bassam. Naturellement, ces réflexions peuvent évoluer. Dans tous les cas, l’objectif, tel que souligné par le président François Albert Amichia, est d’éviter que les beaux ouvrages bâtis tombent en désuétude, une fois la fête terminée.
« ... Tout en sachant que les infrastructures sportives appartiennent au ministère des Sports. Que deviennent les hôtels qui auront été construits pour accueillir les équipes, tout en sachant qu’administrativement, ils dépendent du ministère du Tourisme ? Mais surtout tous ces jeunes que nous avons formés durant toutes ces années aux métiers relatifs à l’organisation de grands événements sportifs... », avait-il déclaré.
Le Cocan a fait appel à des experts et à des personnes-ressources des pays qui ont déjà eu à organiser ce genre d’événements pour qu’ensemble, ils puissent faire des propositions au gouvernement ivoirien à qui reviendra le dernier mot.
Les travaux ont démarré par une cérémonie d’ouverture et ont été suivis de quatre panels de haut niveau et quatre groupes de travail sur des thématiques différentes.
La gouvernance des infrastructures sportives et non sportives de la Can ; la valorisation de l’expertise acquise et le développement du capital humain ; la constitution d’une mémoire du football et de la Can et la planification ainsi que la programmation des charges récurrentes et des dépenses d’entretien des infrastructures.