Meurtre à Marcory : Cocufié, il bat sa femme avec un fer de "placali"

Du fer. (DR)
Du fer. (DR)
Du fer. (DR)

Meurtre à Marcory : Cocufié, il bat sa femme avec un fer de "placali"

Le 23/07/23 à 13:34
modifié 24/07/23 à 13:33
Emporté par la colère, l’homme que nous nommons Patrick G. a occasionné la mort de sa concubine Christelle. De nationalité camerounaise, les tourtereaux vivaient en parfait amour.

De leur union, est né un petit garçon. Content de l’arrivée de son héritier, Patrick demande à sa concubine de rentrer au pays afin de présenter le tout-petit à leurs familles respectives. Ce que sa chérie a fait.

Mais une fois retournée au Cameroun, les choses vont mal. Patrick en tant que vendeur et revendeur de téléphone portable au djassa de Koumassi, est déporté à la maison d’arrêt et de correction d’Abidjan pour avoir recelé un objet volet.

Informée, Christelle écourte son séjour et revient sur Abidjan. En attendant la libération de son époux, elle héberge chez eux un autre compatriote venu de l’Algérie.

Informé des infidélités de sa femme, Patrick détenu en prison, demande à sa chérie de bien se comporter à son absence.

Libéré en mai 2019, il se rend chez lui et retrouve sa petite famille. 24 heures après sa libération, il sort rencontrer certains compatriotes dans l’optique de reprendre ses activités.

À son retour, il retrouve les vêtements de l’amant de sa femme dans un coin de la maison. L’homme rentre dans une colère noire et les disputes débutent.

Le couple se bagarre dans leur studio, Patrick se saisit d’un fer numéro 8, servant à la cuisson de la pâte de manioc communément appelé « placali » en Côte d’Ivoire.

Poussé par la colère, il enchaîne de violents coups sur sa chérie jusqu’à ce que la mort s’ensuive.

« J’ai essayé de lui faire du bouche à bouche, mais c’était trop tard, ma bien-aimée est morte. Je regrette mon acte ignoble...Je ne me suis plus retrouvé depuis ce décès...Je demande pardon à sa famille, à l’Etat de Côte d’Ivoire. Je suis désolé... », a-t-il déclaré devant le tribunal d’Abidjan le 20 juillet 2023.

Après l’avoir écouté, le juge a prévu livrer le verdict dans une semaine.


Le 23/07/23 à 13:34
modifié 24/07/23 à 13:33