Installation des Comités locaux d’intégrité: Les premiers cas de corruption dévoilés

Le Secrétaire général de la Habg, Henri Augustin Aka (en vert), procédant à l'installation des membres de ces outils de lutte contre la corruption. (Dr)
Le Secrétaire général de la Habg, Henri Augustin Aka (en vert), procédant à l'installation des membres de ces outils de lutte contre la corruption. (Dr)
Le Secrétaire général de la Habg, Henri Augustin Aka (en vert), procédant à l'installation des membres de ces outils de lutte contre la corruption. (Dr)

Installation des Comités locaux d’intégrité: Les premiers cas de corruption dévoilés

Le 12/07/23 à 10:04
modifié 12/07/23 à 11:54
La Haute autorité pour la bonne gouvernance (Habg) a procédé à l’installation à Jacqueville d’un Comité local d’intégrité et d’une Plateforme anticor (Ndlr : Plateformes anti-corruption). C’était le mardi 11 juillet 2023, en présence de plusieurs autorités locales et acteurs, dont le préfet, Kra épouse Oulla Takia Félicité.

Le Secrétaire général de la Habg, Henri Augustin Aka, se félicite de l’implantation de ces instruments à Jacqueville et surtout de la poursuite de la couverture du territoire national. Car dit-il : « Les Comités locaux sont notre repère, notre appui pour aider les populations à combattre le fléau qu’est la corruption dans leur localité. L’impact à l’heure actuelle est très positif », affirme-t-il. Avant d’en citer quelques exemples :

« Nous avons 17 interpellations. Sans l’intervention des Comités locaux, nous aurions eu des difficultés à remonter l’information. Il faut lister aussi la saisie d’un camion qui transportait des équipements illicites. Nous avons l’interpellation d’individus qui empêchaient les populations de pouvoir passer les examens, sans payer des frais indus. Voici les actes concrets », a fait remarquer le Secrétaire général.

Ce projet, il faut le dire, s’inscrit dans le cadre du Programme d’appui au renforcement des institutions de contrôle de la Côte d’Ivoire soutenue par l’Ue. Remi Bardon, représentant de l’Ue, en charge des finances publiques, estime aussi qu’il est bon d’élargir l’installation de ces outils à tous les départements ivoiriens. « Le déploiement était prévu dans une trentaine de villes, au vu du succès et de l’avancée de cette activité, il a été décidé d’étendre à l’ensemble des départements », assure M. Remi Bardon.

Si les Comités locaux d’intégrité réunissent en leur sein les organisations de la Société civile, groupements des jeunes et de femmes pour surveiller les actes de corruption dans tous les services publics, au plan local. Les Plateformes anti-cor quant à elles sont un cadre de concertation dans lesquelles vont évoluer les échanges entre l’administration et les populations qui font partie de ces Comités locaux, selon Jacques III Achiaou, directeur de la sensibilisation et de l’éduction à la Habg.

Envoyé Spécial à Jacqueville


Le 12/07/23 à 10:04
modifié 12/07/23 à 11:54