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Regard: Est-ce que la Thaïlande nous intéresse ?
La forte délégation qui a atterri à Bangkok a été accueillie avec beaucoup d’honneur au ministère thaïlandais des Affaires étrangères. Qui avait pris soin de nous faire recevoir par la puissante fédération des industriels du pays.
A la première réunion, les industriels étaient en grand nombre et tous les secteurs d’activité étaient présents. On leur avait dit que des hommes d’affaires sénégalais et ivoiriens venaient échanger avec eux. Ils ont associé la Chambre de commerce et l’association des banques de la Thaïlande.
Les hôtes ont préparé un grand speech pour exposer leurs potentialités et exprimer tout l’intérêt qu’ils ont pour l’Afrique de l’Ouest, notamment la Côte d’Ivoire et le Sénégal.
Lire aussi. Thaïlande: Voyage au pays où le riz est roi
Ils disent avoir appris que ces deux pays ainsi que le Nigeria et le Ghana cherchent à s’industrialiser, à produire du riz, du poisson en vue d’atteindre la souveraineté alimentaire.
Les patrons d’entreprises thaïlandaises disent être très intéressés par ces programmes économiques qu’ils veulent bien accompagner.
Après leur discours, ils ont demandé aux hommes d’affaires venus du Sénégal et de la Côte d’Ivoire de se présenter et d’exposer, dans les détails, les potentialités de leurs pays. Surprise, aucun ivoirien dans la salle. Sauf un ressortissant indien qui a une entreprise d’import-export à Abidjan.
Pourquoi personne n’est venu de la Côte d’Ivoire ? La Chambre de commerce de Côte d’Ivoire a pourtant reçu l’invitation de convier les opérateurs économiques à ce forum.
Deuxième réunion et seconde déception. Celle dirigée par la patronne du service en charge de l’Afrique au ministère des Affaires étrangères de la Thaïlande. Elle a été chargée par son ministre de recueillir les opportunités d’investissement au Sénégal et en Côte d’Ivoire. Sur son insistance, j’ai dû jouer au Patrick Achi et présenter quelques grandes lignes du programme présidentiel Une Côte d’Ivoire solidaire. Ai-je bien présenté les facilités du code d’investissement, les zones industrielles aménagées, le Vitib, les agropoles et, surtout, les importants investissements de l’État dans les infrastructures telles que les routes et la production d’électricité ainsi que dans la formation des jeunes ? Une certitude, les hommes d’affaires thaïlandais m’ont remis plein de cartes de visite et de prospectus.
Lire aussi. Thailande: Thaifex-Anuga Asia, un exceptionnel salon de l’alimentation
Dans la salle de réunion du ministère des Affaires étrangères, j’ai découvert que la Côte d’Ivoire a un consul en Thaïlande. Une Thaïlandaise bien déterminée mais qui n’a jamais mis les pieds en Côte d’Ivoire, ne parle aucun mot français et qui ne sait même pas où ce pays se trouve exactement.
Surprise encore, je suis le premier ivoirien qu’elle rencontre...
Est-ce que la Thaïlande nous intéresse ?
Les hôtes ont préparé un grand speech pour exposer leurs potentialités et exprimer tout l’intérêt qu’ils ont pour l’Afrique de l’Ouest, notamment la Côte d’Ivoire et le Sénégal.
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Ils disent avoir appris que ces deux pays ainsi que le Nigeria et le Ghana cherchent à s’industrialiser, à produire du riz, du poisson en vue d’atteindre la souveraineté alimentaire.
Les patrons d’entreprises thaïlandaises disent être très intéressés par ces programmes économiques qu’ils veulent bien accompagner.
Après leur discours, ils ont demandé aux hommes d’affaires venus du Sénégal et de la Côte d’Ivoire de se présenter et d’exposer, dans les détails, les potentialités de leurs pays. Surprise, aucun ivoirien dans la salle. Sauf un ressortissant indien qui a une entreprise d’import-export à Abidjan.
Pourquoi personne n’est venu de la Côte d’Ivoire ? La Chambre de commerce de Côte d’Ivoire a pourtant reçu l’invitation de convier les opérateurs économiques à ce forum.
Deuxième réunion et seconde déception. Celle dirigée par la patronne du service en charge de l’Afrique au ministère des Affaires étrangères de la Thaïlande. Elle a été chargée par son ministre de recueillir les opportunités d’investissement au Sénégal et en Côte d’Ivoire. Sur son insistance, j’ai dû jouer au Patrick Achi et présenter quelques grandes lignes du programme présidentiel Une Côte d’Ivoire solidaire. Ai-je bien présenté les facilités du code d’investissement, les zones industrielles aménagées, le Vitib, les agropoles et, surtout, les importants investissements de l’État dans les infrastructures telles que les routes et la production d’électricité ainsi que dans la formation des jeunes ? Une certitude, les hommes d’affaires thaïlandais m’ont remis plein de cartes de visite et de prospectus.
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