Sportivement : Et pourtant, le mal est connu...
Ce qui s’est passé samedi à Ndola, en Zambie, ressemble à un cauchemar. On pouvait tout imaginer en cette 5e journée des éliminatoires de la Can 2023. Sauf cette raclée des Chipolopolo aux Éléphants : 3-0 ! Et pourtant, le mal de cette équipe est connu de tous.
Nanan Amon Tanoé, président de la Chambre des rois et chefs traditionnels du pays, avait attiré l’attention de tous sur ce qui se tramait.
« Nous avons une belle équipe nationale, avec des joueurs talentueux. Nous savons les défauts que nous avons. N’accusons pas les seuls joueurs... Sachant que notre point faible n’est pas au niveau du physique, mais surtout au niveau de l’esprit, est-ce que nous avons pensé à doter notre équipe de psychologue ? », interrogeait le roi des N’Zima Kôtôkô de Côte d’Ivoire, Nanan Amon Tanoé. C’était lors du passage du Cocan 2023 à la Chambre des rois et chefs traditionnels du pays, à Yamoussoukro.
La tête couronnée avait ensuite ajouté : « C’est une réflexion que je lance. Ce n’est pas pour aujourd’hui, peut-être pas pour 2024, mais pour plus tard. Le péché mignon de nos Éléphants se trouve au niveau de leur mental. Nos joueurs n’ont pas la rage de vaincre. Or, sans rage de vaincre, il est difficile de gagner de grandes compétitions », avait-il souligné, le 15 mai dernier.
Au lendemain de la lourde défaite des Éléphants (3-0) face aux Chipolopolo, cette réflexion du roi Tanoé est non seulement largement partagée, mais en plus, elle nous interpelle tous. A six mois de la Can, le match de Ndola nous montre le reste du chemin à parcourir.
Avouons-le, il y a beaucoup de choses à revoir chez nos Pachydermes. Les joueurs, eux-mêmes, l’ont reconnu après le match. Ils ont reconnu que les Zambiens étaient « mieux préparés », « plus déterminés et volontaires que nous... ».
Leur entraîneur a répété la même chose. Gasset a même dénoncé l’état d’esprit de ses joueurs ! Un aveu de taille. Car c’est bien lui, l’entraîneur, qui est chargé de soigner le mental des garçons. Il faut analyser profondément la situation.
On peut reprocher à l’entraîneur ses choix ou une mauvaise lecture de jeu, mais et les joueurs ? Ils ont manqué d’engagement et de concentration.
A Ndola, il leur a encore manqué ce fighting spirit qui fait les grands champions sportifs. Cette agressivité et cette confiance en soi qu’Hervé Renard transmettait facilement à ses poulains. On l’a vu à la Coupe du monde au Qatar.
La vidéo du coach de l’Arabie Saoudite qui dopait le moral de ses troupes à la mi-temps du match contre l’Argentine de Lionel Messi était devenue virale sur les réseaux sociaux.
A défaut d’avoir un entraîneur capable de trouver les mots justes pour galvaniser la troupe, pourquoi ne pas écouter la voie du sage de Grand-Bassam ? Cette équipe des Éléphants de Côte d’Ivoire, truffée de jeunes joueurs binationaux nés et qui ont grandi sous d’autres cieux, a besoin d’un psychologue. Il faut que les joueurs retiennent que la Coupe d’Afrique va au-delà du simple jeu.
En tout cas, toutes les grandes équipes du monde, de nos jours, ont intégré un psychologue à leur staff technique. Parfois, pour dominer sa peur, il faut savoir l’affronter, la regarder dans les yeux. Mais, cela dépend de la manière dont le message est passé aux joueurs.
Le 4 septembre 2005, lors du match Côte d’Ivoire-Cameroun au stade Houphouët-Boigny, les Lions Indomptables du Cameroun avaient emmené avec eux un préparateur psychologique et mental, Yannick Noah. Cela a, certes marché ici, même si au finish, c’est la Côte d’Ivoire qui est allée à la Coupe du monde en Allemagne.
« Toutes les grandes équipes ont intégré actuellement un psychologue, mais la plupart n’ont rien gagné », dixit Beugré Yago Eugène. Mais au moins, elles ont l’avantage de perdre dans la dignité.
« Nous avons une belle équipe nationale, avec des joueurs talentueux. Nous savons les défauts que nous avons. N’accusons pas les seuls joueurs... Sachant que notre point faible n’est pas au niveau du physique, mais surtout au niveau de l’esprit, est-ce que nous avons pensé à doter notre équipe de psychologue ? », interrogeait le roi des N’Zima Kôtôkô de Côte d’Ivoire, Nanan Amon Tanoé. C’était lors du passage du Cocan 2023 à la Chambre des rois et chefs traditionnels du pays, à Yamoussoukro.
La tête couronnée avait ensuite ajouté : « C’est une réflexion que je lance. Ce n’est pas pour aujourd’hui, peut-être pas pour 2024, mais pour plus tard. Le péché mignon de nos Éléphants se trouve au niveau de leur mental. Nos joueurs n’ont pas la rage de vaincre. Or, sans rage de vaincre, il est difficile de gagner de grandes compétitions », avait-il souligné, le 15 mai dernier.
Au lendemain de la lourde défaite des Éléphants (3-0) face aux Chipolopolo, cette réflexion du roi Tanoé est non seulement largement partagée, mais en plus, elle nous interpelle tous. A six mois de la Can, le match de Ndola nous montre le reste du chemin à parcourir.
Avouons-le, il y a beaucoup de choses à revoir chez nos Pachydermes. Les joueurs, eux-mêmes, l’ont reconnu après le match. Ils ont reconnu que les Zambiens étaient « mieux préparés », « plus déterminés et volontaires que nous... ».
Leur entraîneur a répété la même chose. Gasset a même dénoncé l’état d’esprit de ses joueurs ! Un aveu de taille. Car c’est bien lui, l’entraîneur, qui est chargé de soigner le mental des garçons. Il faut analyser profondément la situation.
On peut reprocher à l’entraîneur ses choix ou une mauvaise lecture de jeu, mais et les joueurs ? Ils ont manqué d’engagement et de concentration.
A Ndola, il leur a encore manqué ce fighting spirit qui fait les grands champions sportifs. Cette agressivité et cette confiance en soi qu’Hervé Renard transmettait facilement à ses poulains. On l’a vu à la Coupe du monde au Qatar.
La vidéo du coach de l’Arabie Saoudite qui dopait le moral de ses troupes à la mi-temps du match contre l’Argentine de Lionel Messi était devenue virale sur les réseaux sociaux.
A défaut d’avoir un entraîneur capable de trouver les mots justes pour galvaniser la troupe, pourquoi ne pas écouter la voie du sage de Grand-Bassam ? Cette équipe des Éléphants de Côte d’Ivoire, truffée de jeunes joueurs binationaux nés et qui ont grandi sous d’autres cieux, a besoin d’un psychologue. Il faut que les joueurs retiennent que la Coupe d’Afrique va au-delà du simple jeu.
En tout cas, toutes les grandes équipes du monde, de nos jours, ont intégré un psychologue à leur staff technique. Parfois, pour dominer sa peur, il faut savoir l’affronter, la regarder dans les yeux. Mais, cela dépend de la manière dont le message est passé aux joueurs.
Le 4 septembre 2005, lors du match Côte d’Ivoire-Cameroun au stade Houphouët-Boigny, les Lions Indomptables du Cameroun avaient emmené avec eux un préparateur psychologique et mental, Yannick Noah. Cela a, certes marché ici, même si au finish, c’est la Côte d’Ivoire qui est allée à la Coupe du monde en Allemagne.
« Toutes les grandes équipes ont intégré actuellement un psychologue, mais la plupart n’ont rien gagné », dixit Beugré Yago Eugène. Mais au moins, elles ont l’avantage de perdre dans la dignité.