
Croissance économique en Afrique subsaharienne : La communauté universitaire s’approprie le débat
A l’en croire créer un cadre de dialogue et d’échanges décontracté et courtois entre les experts et les étudiants et renforcer le cadre de confiance et de collaboration entre les institutions.

A cette occasion, le Professeur Ballo Zié président de l’université Félix Houphouët-Boigny a salué les organisateurs pour la belle initiative, qui selon lui participe à l’évolution et au développement de l’économie de la région. « Ce rapport met en lumière des pénuries de financement ainsi que les perspectives économiques et du développement de la région. C’est une initiative qui est à saluer », s’est-il réjoui.
Kadima Kalonji représentant résident pays du FMI en Côte d’Ivoire, il a fait le point des opportunités que sa structure offre en matière de renforcement de capacité et d’accompagnement financier dans les domaines structurants. Notamment, création de richesse, d’éducation, de formation et de santé.
Revenant sur le rapport, Luc Eyraud chef de division régional du département Afrique subsaharienne du FMI a diagnostiqué la problématique de grande pénurie de financement à court, moyen et long termes.
Selon lui, la persistance de l’inflation mondiale et le resserrement des politiques monétaires ont entraîné une hausse des coûts d’emprunt pour les pays d’Afrique subsaharienne et exercé une pression accrue sur les taux de change. La dette publique et l’inflation sont à des niveaux plus atteints depuis des décennies ; la moitié des pays de la région sont en proie à une inflation supérieure à 10 %, qui réduit le pouvoir d’achat des ménages et frappe de plein fouet les plus fragiles. Pour lui, la croissance en Afrique subsaharienne va baisser pour s’établir à 3,6 % cette année.
La pénurie de financement aura également des conséquences pour les perspectives régionales à plus long terme. Elle risque de contraindre les autorités à consacrer moins de moyens à des domaines essentiels pour le développement comme la santé, l’éducation et les infrastructures, au détriment du potentiel de croissance de la région.
Une correspondance de JB