Réforme du système de sécurité routière : Les Nations unies félicitent Alassane Ouattara

L’envoyé spécial du secrétaire général des Nations unies se faisant expliquer le mécanisme de fonctionnement au Centre de gestion intégrée de la mobilité à Treichville. (Ph: Franck YEO)
L’envoyé spécial du secrétaire général des Nations unies se faisant expliquer le mécanisme de fonctionnement au Centre de gestion intégrée de la mobilité à Treichville. (Ph: Franck YEO)
L’envoyé spécial du secrétaire général des Nations unies se faisant expliquer le mécanisme de fonctionnement au Centre de gestion intégrée de la mobilité à Treichville. (Ph: Franck YEO)

Réforme du système de sécurité routière : Les Nations unies félicitent Alassane Ouattara

Le 08/05/23 à 10:05
modifié 08/05/23 à 10:15
L’envoyé spécial du secrétaire général des Nations unies pour la sécurité routière, Jean Todt, a entamé une visite de travail en Côte d’Ivoire le 7 mai 2023.

Cette visite qui prend fin ce lundi 8 mai se situe dans le cadre de la mise en œuvre effective du plan mondial pour la sécurité routière 2021-2030, visant à réduire de moitié le nombre de victimes sur les routes d’ici 2030.

Le dimanche 7 mai 2023, il a visité le barrage intelligent de la Riviera Faya sur la route de Bingerville géré par la Police spéciale de sécurité routière (Pssr) et dirigé par le Commissaire divisionnaire Touré Abdul Kader. Il s’est également rendu au Centre de gestion intégrée de la mobilité (Cgim) de Treichville, géré par Quipux Afrique.

L’envoyé du secrétaire des Nations unies a félicité le Chef de l’État, Alassane Ouattara et son gouvernement pour les réformes engagées en faveur de la sécurité routière et l’amélioration de la mobilité en Côte d’Ivoire.

Selon lui, la Côte d’Ivoire ne figure pas parmi les pays les moins performants d’Afrique. Elle se classe au 7e rang des 41 pays d’Afrique en matière de sécurité routière.

Il a renchéri que le taux de mortalité routière pour 100 000 habitants en Côte d’Ivoire est de 23,6%. Ce qui est légèrement inférieur à la moyenne africaine de 26,6% mais, beaucoup plus élevé que la moyenne mondiale de 18,2%.

Cependant, l’envoyé spécial de l’Onu a manifesté l’inquiétude de son organisation sur l’augmentation de la moyenne des accidents dans ce pays.

Photo de famille à l’issue de la visite du Centre de gestion intégrée de la mobilité. (Ph: Franck YEO)
Photo de famille à l’issue de la visite du Centre de gestion intégrée de la mobilité. (Ph: Franck YEO)



« Il est extrêmement inquiétant de constater que le nombre moyen d’ accidents de la route en Côte d’Ivoire est passé de 12 en 2012 à 46 en 2022, selon le Conseil national de la sécurité. Nous ne pouvons pas laisser cette situation perdurer », a-t-il déploré.

Selon lui, les véhicules à quatre roues ne sont qu’une partie du problème. « Les conducteurs de véhicules à deux ou trois roues sont les principales victimes des accidents de la route en Côte d’Ivoire, représentant 31% des morts et 19% des blessés. Les piétons représentent 30% des victimes. Heureusement le ministre des Transports travaille d’arrache-pied pour trouver des solutions, notamment en interdisant la conduite de véhicules à deux roues ou trois roues dans certaines zones routières, ainsi que d’autres nouvelles initiatives, comme le renforcement des lois sur la sécurité routière, la création d’une police de la circulation et les états généraux des transports », dit Jean Todt.

Quant à l’Organisation mondiale de la santé, elle estime que les accidents de la route représentent la première cause de mortalité des jeunes de 5 à 29 ans en Côte d’Ivoire. Et qu’en plus de la tragédie humaine, les accidents de la route coûtent au pays 2 750 millions de dollars par an, ce qui représente 7,8 % du PIB de la Côte d’Ivoire, selon la Banque mondiale.

L’envoyé spécial du secrétaire général des Nations unies sera reçu en audience par Amadou Koné, ministre des Transports, Nialé Kaba, ministre du Plan et du Développement, et le Premier ministre Patrick Achi.



Le 08/05/23 à 10:05
modifié 08/05/23 à 10:15