Pisciculture : La Fao présente les opportunités du secteur à la jeunesse ivoirienne

Les opportunités du secteur aquacoles ont été présentées à la jeunesse ivoirienne, au cours du panel. (Ph: Dr)
Les opportunités du secteur aquacoles ont été présentées à la jeunesse ivoirienne, au cours du panel. (Ph: Dr)
Les opportunités du secteur aquacoles ont été présentées à la jeunesse ivoirienne, au cours du panel. (Ph: Dr)

Pisciculture : La Fao présente les opportunités du secteur à la jeunesse ivoirienne

Le 05/05/23 à 04:51
modifié 05/05/23 à 12:01
Un panel sur la sécurité alimentaire en Côte d'Ivoire a été organisé le 27 avril dernier, en marge de la 15e édition du festival des musiques urbaines d'Anoumabo.
En marge de la 15e édition du festival des musiques urbaines d’Anoumabo (Femua 15), les experts de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (Fao) ont pris part à un panel sur la sécurité alimentaire en Côte d’Ivoire. Ils avaient à leurs côtés, des cadres du Ministère de l’Agriculture et du Développement Rural et du Ministère des Ressources Animales et Halieutiques.

A l’occasion Kesse Gbeta Paul Hervé, expert en ressources halieutiques à la Fao, a invité les jeunes, à saisir les énormes opportunités qu’offrent les secteurs agricole et la piscicole afin d’assurer votre indépendance économique.

« Les secteurs agricole et la piscicoles offrent d’énormes opportunités. Ce sont des activités économiques rentables à condition de les exercer avec une certaine discipline. Je vous invite à les saisir afin d’assurer votre indépendance économique. L’Etat ne peut pas à lui seul employer tous les jeunes », a-t-il déclaré.


Ajoutant qu’un étang piscicole d’une superficie de 1 000 m2, peut permettre de produire de 1 à 1,5 tonnes de poissons être récoltées après 6 mois. Ce qui donne un chiffre d’affaires de 3 à 4,5 millions pour un kilogramme de poisson vendu à 3000f/kg.

« Ainsi, tous les 6 mois vous avez 1,5 million comme bénéfice pour un seul étang exploité. C’est donc possible pour les jeunes de pouvoir vivre décemment de ce métier, créer de la richesse et de la valeur ajoutée », a-t-il insisté.

Il a aussi indiqué qu’en appui aux efforts du Gouvernement, dans le cadre de l’emploi des jeunes et de la souveraineté alimentaire, la Fao aide à l’installation, apporte le support technique pour la réalisation de plusieurs projets, mène des études sur certaines thématiques, fait des business plans et aide certains groupements agricoles à pouvoir réaliser leurs projets.

Jean-Serge Kouadio N’Guandi, Conseiller Technique au Ministère des Ressources animales et Halieutiques a pour sa part souligné que la Côte d’Ivoire est aujourd’hui « déficitaire » en termes de production de poissons, ce qui l’oblige à débourser autour de 450 milliards de FCfa par an pour combler le déficit, à travers des importations.

Ce déficit, dira-t-il, constitue une opportunité réelle pour les jeunes à s’intéresser au secteur aquacole. « À ce jour, la Côte d’Ivoire importe plus de 80% de ses besoins en poisson », a-t-il noté.

La15e édition du Femua, faut-il souligné, est placé sous le thème : « sécurité alimentaire et agriculture durable ».



Le 05/05/23 à 04:51
modifié 05/05/23 à 12:01