FEMUA 15 : Singuila, Didi B, Safarel…pour démarrer les grandes scènes !

Les artistes invités ont été appelés à faire réellement du Femua la Can de la musique. (Dr)
Les artistes invités ont été appelés à faire réellement du Femua la Can de la musique. (Dr)
Les artistes invités ont été appelés à faire réellement du Femua la Can de la musique. (Dr)

FEMUA 15 : Singuila, Didi B, Safarel…pour démarrer les grandes scènes !

Le 26/04/23 à 11:06
modifié 26/04/23 à 11:06
La 15e édition du Festival des musiques urbaines d'Anoumabo a été ouverte, mardi, en présence d'un parterre de personnalités politiques ivoiriennes et étrangères.
Devant un parterre d’autorités politiques, de têtes couronnées, jeunes et vieux, délégation togolaise, massés sur la mythique place d’Anoumabo à Marcory, le Festival des musiques urbaines d’Anoumabo (Femua 2023) a été ouvert. Ce, dans une ambiance féérique animée par des groupes de danses traditionnelles Ebrié, togolaises et d’artistes, assortie d’un décor à l’effigie de la 15e édition.

Traoré Salif dit A’Salfo, commissaire général du festival et ses vices ont mis cette occasion à profit pour revenir sur le contenu en insistant sur les différentes scènes de l’évènement.

Cette année, A’Salfo et les trois autres Gaous promettent un festival encore plus riche en couleurs, musique, actions sociales, activités sportives et panels.

Au titre de la programmation artistique, les grandes scènes démarrent le vendredi avec Singuila, Didi B, Safarel, Alesh, Nourat ainsi que Baaba Maal à l’Institut national de la jeunesse et des sports (Injs).

Ces sommités du monde de la musique étaient pour la plupart mardi à Anoumabo à l’ouverture de l’évènement. Histoire de marquer leur présence effective à Abidjan. Ceux-ci donneront le meilleur d’eux-mêmes pour offrir un show inédit aux festivaliers et notamment aux fans. Mais avant, les mercredi et jeudi, se tiendront des scènes secondaires avec divers autres artistes.

La gastronomie et l’art togolais au rendez-vous

Le mercredi est le jour choisi par le commissariat général pour permettre au pays invité d’honneur, le Togo, de présenter au public (de jour comme de nuit) toute sa diversité culturelle sur les sites de l’Injs et l’Institut français au Plateau.

Tout en exprimant sa gratitude pour cette marque de sympathie à l’égard de son pays, le ministre togolais de la Culture, Kossi Gbenyo Lamadokou, a assuré aux festivaliers, à l’ouverture, que le Togo est bel et bien présent.

Le pays est au rendez-vous avec sa gastronomie, son art et son potentiel musical pour jouer sa partition et faire de son passage un moment inoubliable. « L’heure a sonné pour que la culture soit au service du développement de l’Afrique », a affirmé le représentant du gouvernement togolais.

A'Salfo et ses amis dévoilant le contenu de la 15è édition du festival. (Dr)
A'Salfo et ses amis dévoilant le contenu de la 15è édition du festival. (Dr)



Le président de l’Assemblée nationale, Adama Bictogo, a félicité les Magiciens qui, grâce à leur travail acharné, ont réussi à hisser haut le festival, et particulièrement la culture et la musique ivoiriennes.

Cette musique qui réconcilie mais aussi rapproche, guérit les malades. « Les artistes sont ce remède qui permet de toujours retrouver la force et d’avancer », déclare Adama Bictogo.

Porter encore plus haut le drapeau ivoire à la Can à venir

Quinze ans se sont écoulés. Ces 15 ans de maturité, selon le président de l’Assemblée nationale, sont le couronnement d’un parcours d’A’Salfo et de ses pairs.

Adama Bictogo leur demande de ne point se lasser dans leur initiative pour le positionnement de la richesse culturelle ivoirienne. Bien au contraire, ils doivent « porter encore plus haut le drapeau ivoire, à l’occasion de la Can qui se jouera sur les terres ivoiriennes ».

La culture a son rôle dans le développement de la Côte d’Ivoire. Le patron de l’Assemblée nationale estime d’ailleurs que les initiatives culturelles en matière de projet jeune sont aussi les bienvenus.

Le financement d’un milliard de FCfa qui sera à la disposition des jeunes par jour prendra en compte des projets culturels. « L’année de la jeunesse rime aussi avec l’année de la culture », souligne-t-il.

Au nombre des personnalités gouvernementales présentes, l’on note la présence de la ministre de la Culture et de la Francophonie, Françoise Remarck, du ministre d'Etat, ministre de l’Agriculture et du Développement rural, Kobenan Kouassi Adjoumani. Ils ont ensemble estimé que le Femua est la Can de la musique. Mais pour le traduire en acte, ils ont dit compter sur les artistes invités.

Ouvert le mardi 25 avril 2023, le Femua se poursuivra jusqu’au dimanche 30 avril 2023 avec un concert de clôture à Bouaké. Dans son déroulement, le Femua sera marqué par des concerts de géants sur différentes scènes à Abidjan, entre autres, sur le site de l’Institut national de la jeunesse et des sports (Injs) à Marcory et l’Institut français (Plateau).

Les retombées du festival et l’appui des fondations partenaires permettront au Commissariat général de réaliser pour le compte de cette édition deux établissements primaires à Bouaké et à Badikaha, dans le département de Niakara.



Le 26/04/23 à 11:06
modifié 26/04/23 à 11:06