Violences basées sur le genre : Conférences et appels à une levée de fonds pour les victimes lancés à Marcory

Des personnes bien attentionnées ont fait parler leur coeur (Photo Bavane)
Des personnes bien attentionnées ont fait parler leur coeur (Photo Bavane)
Des personnes bien attentionnées ont fait parler leur coeur (Photo Bavane)

Violences basées sur le genre : Conférences et appels à une levée de fonds pour les victimes lancés à Marcory

Le 09/03/23 à 15:33
modifié 09/03/23 à 20:31
Le viol, l'agression sexuelle et physique, le mariage forcé, le déni des ressources d'opportunités ou de services et violences psychologiques ou émotionnelles, le harcèlement dans la rue, le cyber-harcèlement constituent aujourd’hui des violations des Droits de la femme et entravent leur épanouissement.

C’est pourquoi, des associations, clubs de service et autres organisations luttent contre ces fléaux. Le cas de Lions Club Abidjan Etoiles en collaboration avec Playce Marcory, qui organise des rencontres d’échange avec des populations, principalement des femmes au sein de l’hypermarché à Marcory, du mercredi 8 au samedi 11 mars 2023.

Cette série de rencontres meublée de moment d’écoute et conseils sur les Violences basées sur le genre (Vbg) par l’Association des femmes juristes de Côte d’Ivoire vise primo, à sensibiliser les populations aux fléaux, secundo, recueillir des fonds pour soutenir l’Ong Akwaba Mousso, un centre d’accueil des victimes de Vbg sis à Cocody.

Le lancement de ces rencontres a donné lieu à une conférence-débat le mercredi 8 mars 2023, à Marcory. La thématique a porté sur : « Violences basées sur le genre à travers le numérique ».

Une occasion pour Adou Honorine, membre de l’Association des juristes de Côte d’Ivoire, par ailleurs responsable de la cellule de lutte contre les violences faites aux femmes, conférencière du jour, de faire remarquer que les Droits des femmes sont violés chaque jour en dépit du fait que les mouvements de celles-ci ont évolué, elles doivent toujours rester débout. « Chaque jour, des femmes sont violées, battues, des enfants sont abandonnés à leur mère. C’est pourquoi nous devons continuer la lutte », a-t-elle lancé.

Et de demander aux femmes de dénoncer les cas de violence qu’elles subissent. Parce que, dit-elle, il y aura des lois chaque jour, mais si ces cas de violence ne sont pas dénoncés, ces lois prises ne pourront pas effectivement être appliquées.

« Les actes de violence à l'encontre des femmes sont réprimés de plus en plus sévèrement en Côte d’Ivoire. Et cela donne lieu à de fortes mobilisations, facilitées par les réseaux sociaux. Il faut que la parole des femmes se libère peu à peu. Au-delà de la répression des violences, la politique de prévention passe par une action contre les stéréotypes sur les femmes », a-t-elle souligné.

Dr Linda Kaboré, membre du cabinet du gouverneur du District 403A2, chargé du partenariat, a insisté sur les fonds qui seront collectés. « Nous allons collecter des fonds en faveur de l’Ong Akwaba Mousso. Dans ce centre qui ouvre en avril prochain, il y aura des femmes et des enfants, et un service juridique pour conseiller. Nous voulons lancer un appel aux populations de passer faire des dons de toutes natures afin d’aider le centre dédié aux victimes qui n’attendent que du soutien de tous », a-t-elle invité.

Maureen Grisot, directrice exécutive d’Akwaba Mousso, a fait savoir que le centre installé dans la commune de Cocody a une capacité de 27 places.


Le 09/03/23 à 15:33
modifié 09/03/23 à 20:31