Marché des énergies renouvelables: L’Afrique pourrait tirer 200 milliards de dollars avec 10 % des échanges d'ici 2030

Le Secrétaire exécutif de la Commission économique des Nations unies pour l’Afrique, Antonio Pedro. (Ph: Dr)
Le Secrétaire exécutif de la Commission économique des Nations unies pour l’Afrique, Antonio Pedro. (Ph: Dr)
Le Secrétaire exécutif de la Commission économique des Nations unies pour l’Afrique, Antonio Pedro. (Ph: Dr)

Marché des énergies renouvelables: L’Afrique pourrait tirer 200 milliards de dollars avec 10 % des échanges d'ici 2030

Le 27/02/23 à 18:12
modifié 27/02/23 à 18:12

En marge des travaux du 23e Forum régional africain sur le développement durable (Arfsd) à Niamey au Niger, le directeur exécutif de la Commission économique des Nations unies pour l’Afrique (Cea) a indiqué le 26 février 2023, que le marché des énergies renouvelables, estimé à 881,7 milliards de dollars en 2020 et qui devrait atteindre 1 977,6 milliards de dollars d'ici 2030 est une opportunité le continent. Parce qu’une part de 10 % de ce marché peut facilement ajouter 200 milliards de dollars à l'économie africaine, selon lui.

Il a également déclaré que l'Afrique pourrait générer environ 82 milliards de dollars par an en crédit carbone en fonction du prix en vigueur. "Nous aidons les pays africains à tirer parti du marché du carbone pour augmenter les financements verts, et financer leur développement socio-économique et la transition climatique", a-t-il indiqué.

Le Secrétaire général des Nations unies, Antonio Gutteres, a déjà sollicité 500 milliards de dollars par an pour financer son plan d’urgence visant à adresser efficacement les effets du changement climatique dans le cadre de la mise en œuvre des initiatives liées aux Objectifs de développement durable (Odd), SDGstimulus.

Le Secrétaire exécutif de la Commission économique des Nations unies pour l’Afrique, Antonio Pedro, a estimé que cet appel souligne l'ampleur des besoins d'investissement dudit plan qui aidera les pays à faire face aux urgences à court terme en tenant compte du besoin de financement à long terme pour réaliser.

Quelques heures plus tard, la secrétaire exécutive adjointe, Hanan Morsy, a déclaré : « À mi-chemin vers l’Agenda 2030 et la mise en œuvre des 10 premières années de l’Agenda 2063 de l’Union africaine, un recentrage concerté est essentiel pour faire avancer les aspirations de développement durable de l'Afrique ».

Le 27/02/23 à 18:12
modifié 27/02/23 à 18:12